DRUMMONDVILLE
Stéphane St-Louis a été arrêté le 16 décembre 2017, au terme d’une enquête policière menée par les enquêteurs du service de police de la Sûreté du Québec de Drummondville pour être ensuite accusé d’avoir touché, incité à des contacts sexuels, deux présumées victimes, en plus d’avoir vu le chef d’agression sexuelle s’ajouter pour l’une d’entre elles.
Témoignages des deux présumées victimes, enquêteur et spécialiste
Ainsi une proche des jeunes filles est venue témoigner avant de voir les deux présumées victimes prendre place à la barre des témoins. Elles ont dû raconter les présumées agressions et faits qui seraient survenus entre le 1er septembre 2016 et le 11 décembre 2017.
C’est soutenu par des proches et le personnel du CAVAC, qu’elles ont témoigné avec aplomb et courageusement, qu’elles ont dû décrire à nouveau les gestes dont elles auraient été victimes alors que St-Louis assistait par vidéo au témoignage et interrogatoire que subissaient les jeunes filles et présumées victimes.
L’Enquêteur et Sgt Annie Thériault est également venue témoigner dans le cadre du procès ont dû témoigner aujourd’hui dans deux dossiers auxquels fait face Saint-Louis, cette dernière a expliqué les processus de prélèvements et échantillons d’ADN prélevés dans le cadre de l’enquête qui a menée à l’arrestation de St-Louis.
Experte biologiste, Lysanne Patry, du Laboratoire de Sciences judiciaires et de Médecine légale de Montréal
Ce fut par la suite à la spécialiste et biologiste, Lysanne Patry, du Laboratoire de Sciences judiciaires et de Médecine légale de Montréal de venir à la barre pour y être interrogée sur les différents objets soumis en preuve et pour analyse biologique. L’avocat de la défense, Me François Lafrenière, a efficacement interrogé la spécialiste avant d’être à nouveau interrogée par la procureure de la Couronne, Me Magali Bernier. Mme Patry, celle-ci a relevé trois traces d’ADN distinctes sur les objets soumis sans toutefois y relever celles des présumées victimes.
Le dossier a été frappé d’un interdit de publication afin de protéger l’identité des présumées victimes dans ce dossier.
Délais en raison d’une requête présentée pour la Défense
Le procès se poursuivra au cours des prochaines semaines, la Défense ayant fait une demande de complément de preuves qui nécessite des disposions particulières, les parties reviendront le 14 juin pro forma pour statuer d’une nouvelle date pour la suite du procès.
L’accusé demeure en liberté le temps des procédures judiciaires.
St-Louis avait été libéré sous caution au terme de son enquête sur remise en liberté, se voyant interdit de contacts avec les jeunes présumées victimes dans cette affaire et d’une interdiction de se trouver en présence de mineures.