DRUMMONDVILLE
Crimes sexuels sur un jeune de moins de 16 ans Danny Abel prend le chemin des cellules © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Le résident de Sainte-Perpétue, Danny Abel, avait été arrêté le 14 avril 2021 suite à des accusations en matière d’infractions sexuelles et d’agressions sexuelles. Abel était accusé d’avoir eu des contacts sexuels envers une personne âgée de moins de 16 ans et d’avoir rendu accessible du matériel pornographique et sexuellement explicite à sa victime soit, une personne âgée de moins de 16 ans.
Une relation et des gestes à caractère sexuel qui ont duré plusieurs mois.
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre lors du procès, Abel aurait d’abord établi un lien de confiance avec la jeune victime. Le jeune homme a expliqué comment Danny Abel, qui tenait une fermette et une famille d’accueil lors de la période visée par les accusations, a réussi à obtenir de lui de nombreuses relations sexuelles. L’accusé, lui avait de plus, à deux reprises, fait regarder des films pornographiques à connotations lesbiennes, hétérosexuelles et homosexuelles.
Le jeune homme a relaté de nombreux événements à caractère sexuel lors du procès. Le jeune homme a expliqué dans sa version des faits, que l’accusé l’avait ensuite graduellement, à différentes occasions, incité à des échanges sexuels, jusqu’à des relations sexuelles complètes, évoquant les séances de masturbation, fellation qu’il aurait subies. Les événements à caractère sexuel avaient lieu à répétition et plusieurs fois par semaine, selon les événements mis en preuve par la procureure Magali Bernier.
Les agressions ont eu lieu autant dans la demeure de l’accusé qu’à d’autres endroits appartenant à l’accusé, notamment une ferme d’élevage d’animaux de ferme et de chiens, ainsi que dans un presbytère en rénovation, endroit où l’accusé aurait initié le jeune homme à des rapports sexuels complets. « Un jour, ce fut à mon tour ‘’de le prendre’’ à sa demande. » L’accusé aurait par la suite invité le jeune homme à explorer d’autres gestes sexuels afin de satisfaire les besoins de son agresseur et comme l’a également exprimé le jeune homme lors de son témoignage.
Danny Abel reconnu coupable
Danny Abel, également connu dans la région comme psychologue, a nié les accusations alléguant que le jeune homme était lui-même tombé amoureux de lui et que les accusations étaient le fruit de l’imagination du jeune homme.
La procureure de la Couronne, Me Magali Bernier, a, lors du procès, mis en lumière les faits reprochés et a souligné que l’accusé n’avait pas complété sa formation de psychologue, que la version de la présumée victime avait permis, de façon précise, d’établir les très nombreuses agressions qu’il aurait subies et que les quelques contradictions périphériques sur des détails ne minaient en rien la chronologie et les faits reprochés.
Reconnu coupable le 2 mai dernier alors que l’honorable juge Conrad Chapdelaine avait exprimé que le témoignage du plaignant était crédible et fiable, tandis que la version de l’accusé était frivole, peu crédible et peu convaincante.
Danny Abel a donc été condamné pour attouchements sexuels, incitation à des contacts sexuels et aussi d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement pornographique à une personne d’âge mineur au moment des faits reprochés.
Danny Abel a pris le chemin du centre de détention
Danny Abel a finalement comparu cette semaine a Drummondville alors qu’il devait connaître sa sentence, en l’absence d’un rapport sexologique, la sentence a été repoussée au 20 octobre prochain ; cependant devant la certitude d’une sentence privatrice de liberté, Danny Abel a pris le chemin des cellules. Il reviendra au palais de justice de Drummondville le 14 octobre prochain pour connaître le sort que lui réserve la justice alors que tous les documents seront remis au tribunal afin de permettre au juge de faire connaître la sentence que devra purger Danny Abel.
Un autre procès pour des accusations à caractère sexuel
Danny Abel a également été cité à procès dans un autre dossier de crime sexuel envers une autre victime âgée de moins de 16 ans.
Selon ce qu’a appris le Vingt55, les faits reprochés dans cet autre dossier remontent à des gestes et agressions qui auraient eu lieu entre le 1er juin 2014 et le 27 novembre 2016; gestes et agressions qui auraient également été commis à Sainte-Perpétue.
Le procès pour ces accusations a été fixé au 30 août prochain au palais de justice de Drummondville.
Votre section vidéo d’information locale – Vingt55