Pierre Aziz était de retour devant l’honorable juge Marie-Josée Ménard, aujourd’hui, au palais de justice de Drummondville. L’accusé, qui avait décidé de se représenter seul, s’est présenté à nouveau sans avocat devant la procureure de la couronne, Me Vicky Smith, et l’honorable Juge Marie-Josée Ménard pour plaider coupable devant la preuve déposée par les enquêteurs du module informatique et les enquêteurs de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC de Drummond.

C’est à la suite de la dénonciation à la Sûreté du Québec d’un site Internet de clavardage où des images contenant de la pornographie juvénile transigeaient que des enquêteurs de la SQ avaient procédé à la saisie du matériel informatique et à l’arrestation de l’accusé à son domicile.

Possession de 134 fichiers graphiques de pornographie juvénile, et de distribution de 10 fichiers de même nature.

L’accusé, Pierre Aziz, avait initialement enregistré un plaidoyer de non-culpabilité aux deux chefs d’accusation. Or, aujourd’hui, devant la preuve déposée, le Drummondvillois a enregistré deux plaidoyers de culpabilité aux chefs d’accusation, soit de possession de 134 fichiers graphiques de pornographie juvénile, et de distribution de 10 fichiers d’images de même nature, qui avaient été retrouvés dans les appareils informatiques de l’accusé. Celui-ci a également plaidé coupable à un chef de manquement à un engagement dans le cadre de sa probation.

En effet, lors de l’enquête préliminaire, étape à laquelle le Vingt55 a assisté le 24 octobre 2022, deux témoins, dont l’enquêteur de la Sûreté du Québec qui a fait l’étude du matériel informatique saisi, lors de la perquisition, au domicile de l’accusé par l’équipe de la MRC de Drummond et les enquêteurs de la division de la SQ sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet, avaient déposé en preuve le matériel informatique saisi chez l’accusé.

Selon l’enquête menée par la Sûreté du Québec, le Drummondvillois Pierre Aziz a, entre le 19 avril 2019 et le 30 juin 2020, accédé à de la pornographie et d’avoir distribué, entre le 24 décembre 2019 et le 30 juin 2020, des images contenant de la pornographie juvénile. L’accusé a également plaidé coupable d’avoir omis de respecter un engagement, soit de remettre un montant de 400 $ à un organisme de la région dans le cadre d’une probation.

L’honorable juge Marie-Josée Ménard a indiqué à l’accusé, qui a enregistré ses plaidoyers de culpabilité de façon libre et volontaire, qu’une peine minimale d’un an pour l’un des chefs d’accusation s’imposait.

La procureure de la couronne, Me Vicky Smith, a avisé le tribunal qu’elle comptait étudier le dossier à la lumière d’un rapport pré-sentenciel et sexologique et que l’accusé pourrait faire face à une peine plus sévère.

Le Drummondvillois sera de retour devant le tribunal le 7 juin 2023 afin de connaître la sentence qui lui sera imposée. Le tribunal a informé l’accusé qu’il s’agirait assurément d’une peine privative de liberté et de s’y préparer en conséquence.