Je voyageais et voyagerai…la chronique voyage de Sara

Je voyageais et voyagerai…la chronique voyage de Sara
Je voyageais et voyagerai...la chronique voyage de Sara @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Dans la reprise des activités touristiques, nombreuses ont été les sagas de voyageurs sur des thèmes de retard ou annulation de vol, démarche de passeport, frais surprises, procédures frontalières, etc.   La plupart ayant dû modifier le plan original, en tout ou en partie.

Je voyageais et voyagerai…la chronique voyage de Sara @ Crédit photo Sara Marquis & Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Des récits pour faire des gammes complètes : rocambolesques, catastrophiques, exaltants, frustrants, comiques…  Toutes ces histoires ont le même fil conducteur où les aptitudes et les qualités du voyageur ont été mises à l’épreuve.

Dans la dernière année, j’ai aussi voyagé et vécu des situations que je vais qualifier de « particulières ». C’est ainsi qu’inspirée de mes propres expériences et de celles d’autres voyageurs, je me lance…

– pause- En passant, ceci n’est pas un texte tendancieux post-apocalyptico-pandémique : il y a le « avant » et il y a le « maintenant », c’est tout.

TRANCHE DE VIE… ou quand ceci expliquera cela

Mi-mars 2020. Je suis au Costa Rica avec mes amis. Les commerces et établissements – comme ici – ferment les uns après les autres.  Nous vivons la fermeture des frontières en direct, à quelques 6,600 km de nos foyers. Les derniers jours se passent dans un Tamarindo qui se déserte car les touristes qui quittent n’ont pas de relève.  C’est ainsi partout sur la planète.

Comme voyageur, comme quidam, à ce moment bien précis : pouvait-on s’être préparé spécifiquement à cette situation? Je ne crois pas. Pouvait-on être en mesure d’y répondre et d’agir sans panique ? J’y crois : en regardant les faits, en reconnaissant nos forces et nos faiblesses, puis en admettant que plusieurs scénarios peuvent s’écrire, que c’est à nous de composer.

LES FAITS. On s’y tient.

Dans notre cas précis, nous recevions les communiqués officiels et les fils de nouvelles, nous pouvions contacter nos proches, savoir l’état de situation et esquisser les plans de retour. De plus, nous avions nos billets d’avion de départ et nous étions logés dans un endroit sécuritaire.

C’était de bons atouts, nous le savions et nous les avons utilisés pour gérer le stress créé par l’inconnu. Le voyage continuait et on s’adaptait, tout en faisant des veilles sur le statut prévu de notre vol, l’actualité et les conditions de retour.

MOUVEMENT. CHANGEMENT. ACTION.

Pour une même situation, la réponse est différente pour chacun. Entre autres explications : la perception, la préparation mentale et les bagages de vie qui diffèrent.

Dans notre histoire au Costa Rica, nous étions prêts à bouger, à répondre et à agir. Nous nous connaissions en diverses situations et nous étions confiants, nous étions unis.  Des atouts exceptionnels!

Ce fameux voyage de mars 2020 reste l’un des plus merveilleux et « complets » que j’ai vécus! Pour la destination, pour les amitiés et pour chaque fois où ma zone de confort aura été repoussée.

Vous voulez faire un vrai bon voyage?

Il n’y aura pas que le budget et la valise à préparer.   La préparation mentale, la capacité d’adaptation et l’ouverture sont des qualités qui feront partie des atouts et des outils.

Voyager, c’est accepter les imprévus et de ne pas tout contrôler, c’est découvrir et apprendre à partir des éléments qui se présentent, c’est aussi composer avec ce qu’on a…

Voyager, ça s’apprend : en voyageant.

Se préparer à voyager, ça s’apprend aussi…en voyageant.

Aimer voyager : ça se vit et ça se ressent. Tout simplement.

Je voyageais et voyagerai…la chronique voyage de Sara @ Crédit photo Sara Marquis / Vingt55 Tous droits réservés.

La Rédaction
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