DRUMMONDVILLE
Cet autre geste concret répond ainsi à un engagement clair du gouvernement du Québec de favoriser la conciliation famille-travail. L’annonce a été faite en compagnie de la députée de Jean-Talon, Mme Joëlle Boutin.
Une vaste étude a été réalisée auprès de six secteurs d’activité particulièrement touchés par cette réalité, soit l’agriculture, l’industrie manufacturière, le commerce de détail, la restauration, l’hébergement et évidemment, le domaine de la santé.
Au total, quatre mesures seront mises en œuvre.
Un soutien supplémentaire pour les services de garde éducatifs qui désirent offrir de la garde à horaires atypiques
Des changements importants concernent les services de garde éducatifs à l’enfance qui voudront élargir leurs horaires :
La possibilité de permettre le chevauchement lors des arrivées et des départs lorsque deux cohortes se succèdent dans une même installation dont les services sont subventionnés;
Des ajustements aux dispositions réglementaires qui tiennent compte de la réalité de la garde en soirée ou la nuit;
L’intégration aux nouvelles conventions collectives d’une prime de 4 % du taux horaire des éducatrices et éducateurs travaillant entre 18 h 30 et 6 h 30 ainsi que la fin de semaine;
Une plus grande flexibilité des règles d’occupation;
Une nouvelle fonctionnalité sur le site du guichet unique, La Place 0-5, pour permettre un repérage plus précis, rapide et facile des places disponibles selon la fréquentation et l’horaire souhaité.
Les milieux de travail, d’enseignement et communautaire en renfort
Toujours dans le but de favoriser la conciliation famille-travail chez les parents devant composer avec des horaires atypiques et la conciliation famille-travail-études chez les parents-étudiants, deux projets pilotes d’une durée de deux ans chacun seront rapidement développés. Le premier projet vise à explorer les différentes avenues de collaboration possibles entre les milieux de travail ayant des horaires atypiques et les services de garde en milieu familial ou en installation. Dans le cadre de cette mesure, une PME pourrait s’associer avec un bureau coordonnateur de la garde en milieu familial pour que des personnes responsables d’un service de garde en milieu familial offrent le service aux parents qui travaillent jusqu’à 21 h, ou encore un centre hospitalier pourrait développer un partenariat avec un prestataire de services qui réserverait des places pour répondre aux besoins spécifiques de son milieu.
Le deuxième projet pilote a pour objectif de faciliter la conciliation famille-travail-études chez les parents-étudiants. Cette mesure permettra donc aux organismes à but non lucratif d’offrir des activités de halte-garderie dans les cégeps et les universités. Les parents-étudiants pourront faire appel à ces activités de garde afin de se concentrer sur leurs études.
Enfin, les organismes communautaires pourront eux aussi élargir leur offre en matière de garde occasionnelle, temporaire ou à horaire atypique grâce à la bonification du Programme de soutien financier aux activités de halte-garderie communautaire.
Une première et un projet novateur à Drummondville annoncé par M. Richard Voyer, vice-président exécutif et directeur général de SOPREMA Canada.
Dans la foulée de l’annonce du Grand chantier pour les familles, et avec l’objectif de compléter le réseau des services de garde éducatifs à l’enfance le plus rapidement possible, les députés André Lamontagne et Sébastien Schneeberger ont annoncé en mars dernier la création de 158 nouvelles places en services de garde éducatifs à l’enfance dans la MRC de Drummond. M. Richard Voyer, de la compagnie Soprema, avait également fait une annonce importante en mars dernier afin de répondre efficacement au besoin des familles et des employés de Soprema à Drummondville.
« Nos employés doivent jongler avec la pénurie de places en garderie depuis quelques années, ça devenait évident que nous devions agir pour permettre à ces hommes et à ces femmes d’exercer leur droit au travail. Offrir un beau milieu de garde aux enfants de nos employés nous permettra de renforcir le sentiment de famille qui habite déjà l’entreprise SOPREMA. » – Richard Voyer, vice-président exécutif et directeur général, SOPREMA Canada
La direction de Soprema a fait l’acquisition de locaux situés au 1975, rue Jean-Berchmans-Michaud, a confirmé M. Voyer lors du point de presse. Ce projet de 3,5 millions $ permettra à l’entreprise Soprema et aux employé(e)s de mettre en place et de rendre disponible une centaine de places pour les employés et selon la demande, places qui pourraient éventuellement être ouvertes aux citoyens de Drummond selon les besoins.
La nouvelle garderie, Sopramousses, offrira donc des installations complètes et sécuritaires et sera située au centre des trois usines drummondvilloises de la compagnie Soprema, comme l’avait fait remarquer M. Voyer en entrevue au Vingt55, lors de l’annonce officielle, précisant qu’il voit cette initiative comme une excellente façon non seulement de répondre au besoin de ses employés, mais aussi de prendre les devants afin d’offrir à chacun d’entre eux un incitatif intéressant au sein de son entreprise, parlant également de valeur ajoutée et de démonstration significative pour les employés de l’aspect humain et philosophe de l’entreprise, qui continue d’innover avec des idées et des projets tournés vers le futur et, surtout, le personnel de l’entreprise.
« Il faut, en 2022, s’adapter à la réalité du marché et des travailleurs, et c’est avec la réalisation d’un projet comme celui-ci que nous démontrons encore notre écoute et nos actions aux travailleurs d’aujourd’hui et de demain », a précisé M. Richard Voyer.
Il nous fait extrêmement plaisir de vous présenter les finalistes de l’édition 2021-2022 du Concours Élan CAE Drummond
« L’annonce d’aujourd’hui répond à un engagement que nous avons pris comme gouvernement pour répondre à la réalité de plusieurs parents qui ont des besoins de garde différents. Nous avons besoin d’eux sur le marché du travail et nous ne pouvons nous passer de leur expertise dans de nombreux milieux. C’est pourquoi nous proposons des solutions innovantes qui permettront aux services de garde, mais aussi aux employeurs, aux milieux scolaires et aux organismes communautaires d’y arriver. Ce sont encore plus d’enfants qui pourront s’épanouir dans nos services de garde éducatifs à l’enfance. On a promis de compléter notre réseau et on va le faire pour toutes les familles, peu importe leur réalité. » – Mathieu Lacombe, ministre de la Famille
« Nous avons travaillé fort pour arriver aujourd’hui avec cette importante annonce pour de nombreuses familles. Les horaires atypiques sont plus fréquents qu’on le pense chez les parents en emploi ou aux études. Nous croyons que toutes ces initiatives permettront de multiplier et de varier les options proposées aux parents. C’est d’ailleurs ce qui nous a motivés tout au long de nos travaux : faciliter la vie du monde. Nous croyons que tous les enfants, sans exception, devraient pouvoir avoir accès à un service de garde éducatif, peu importe l’occupation de leurs parents, afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel. » – Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse et adjointe parlementaire du ministre de la Famille
« Beaucoup de parents de ma circonscription de Jean-Talon se retrouvent dans ce cas de figure par rapport à leurs horaires atypiques. Je suis convaincue qu’ils accueillent ces mesures avec joie et soulagement. Ils pourront enfin profiter de services améliorés par rapport à leurs besoins de garde. Je suis donc très heureuse pour tous ces parents qui travaillent de soir, de nuit, les fins de semaine et qui ont de sérieuses difficultés à conjuguer la famille et le travail. » – Joëlle Boutin, députée de Jean-Talon
« Ça fait près de 16 ans que nous offrons le service de garde à horaires non usuels. Nous sommes très fiers de la réussite de ce projet. Nous avons constaté que c’est un réel besoin pour nos jeunes familles, surtout que nous travaillons en partenariat avec l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Comme le milieu de garde est un acteur important de la conciliation travail-famille, nous nous sommes adaptés à la demande de notre clientèle en soutenant les horaires variables et à temps partiel. » – Anne Jacob, directrice du CPE La Nichée