Construction de mini-hôpitaux privés au Québec : privatiser la santé au Québec pour enrichir des millionnaires questionne Daniel Boyer, président de la FTQ

Construction de mini-hôpitaux privés au Québec : privatiser la santé au Québec pour enrichir des millionnaires questionne Daniel Boyer, président de la FTQ
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est consternée par certaines promesses entendues au cours de cette campagne électorale comme de permettre la construction de mini-hôpitaux privés ou de réduire les impôts sans considération pour le financement des services publics.

« Quelle idée de génie; construire des mini-hôpitaux privés. Une question : où ces mini-hôpitaux vont-ils prendre son personnel, médecins, infirmières, préposés, employés d’entretien et administratifs ?

Dans les établissements publics évidemment ! Pourtant, ils sont déjà en grave pénurie de personnel. Certains politiciens nous disent que le privé fait mieux, alors pourquoi nos brillants politiciens ne réussissent pas à transposer dans le public les idées du privé ? Pourquoi prendre l’argent du public pour financer les soins de santé au privé au lieu d’investir cet argent dans les services publics ? Attention, est-ce qu’on veut privatiser la santé au Québec pour enrichir des millionnaires ? », d’interroger le président de la FTQ, Daniel Boyer.

« Quant aux promesses de baisses d’impôts, c’est bien sympathique, mais comment l’État va-t-il financer les services publics; écoles, hôpitaux, soins aux personnes âgées les centres de la petite enfance, une fois qu’il n’y aura plus d’argent dans la caisse ? On risque bien de nous dire d’aller au privé et de payer de nos propres poches. Soyons clair, le financement de l’État par nos taxes et nos impôts est essentiel au maintien des services à la population déjà mis à mal par des années d’austérité et des réformes qui ont grandement affecté nos établissements et démoralisé son personnel. Il faut se méfier des promesses électorales qui nous dirigent droit dans un mur », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Éric Beaupré
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