DRUMMONDVILLE
Cette action de mobilisation, organisée par la CSN, avait pour objectif de dénoncer la décision du gouvernement Legault de ne pas reconduire plusieurs primes prévues à la convention collective. Une gifle pour des milliers de travailleuses et de travailleurs au Québec, dont plusieurs centaines œuvrent dans de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec. De ce groupe, on dénombre les ouvriers spécialisés qui sont durement touchés par cette décision.
Le SPPSAM – CSN croit que cette mesure n’a aucun sens et doit être révisée afin d’éviter une vague de démissions dans le réseau. Pour Pascal Bastarache, président du SPPSAM – CSN, le manque de volonté du gouvernement à offrir des conditions de travail minimalement acceptable est flagrant. « Monsieur Legault doit revoir ses priorités et arrêter de prendre des décisions seulement pour valoriser son image. Son refus, malgré ce qu’il laisse transparaitre lors de ses points de presse, à offrir des conditions de travail décentes aura un impact significatif sur l’attraction et la rétention du personnel. Cette décision de sabrer encore une fois dans nos conditions est en contradiction avec l’esprit d’ouverture et de bon père de famille que le premier ministre fait miroiter devant les caméras. C’est une insulte à notre intelligence » clame Pascal Bastarache
Les conventions collectives qui dictent les conditions de travail des salariés sont échues depuis le 31 mars dernier. La décision du gouvernement de ne pas reconduire les primes qui visent les ouvriers spécialisés, les salariés qui œuvrant dans les centres d’hébergement de longue durée (CHSLD) ou encore ceux travaillant avec les personnes atteintes de troubles graves du comportement (TGC) ne fera qu’accentuer la problématique de pénurie et de rétention de main d’œuvre qui sévit déjà dans le réseau.
Pour nous, il est clair que le gouvernement fait fausse route en imposant de telles mesures et en demande toujours plus aux travailleuses et aux travailleurs du réseau. En agissant de la sorte, il risque d’amplifier un problème et non de trouver une solution conclu le président du SPPSAM