DRUMMONDVILLE
La modification apportée à la directive sur la gestion des cas et des contacts dans le contexte de la circulation des variants sous surveillance rehaussée stipule que les personnes ayant reçu les deux doses de vaccins sont considérées comme protégées si leur exposition à un cas s’est produite plus de sept jours après avoir reçu la seconde dose; sinon, elles sont considérées comme partiellement protégées. Les personnes n’ayant reçu qu’une seule dose depuis plus de 14 jours sont considérées comme partiellement protégées lors d’une exposition; sinon, elles sont considérées comme non protégées.
Cette nouvelle notion tient également compte des personnes ayant déjà eu la COVID-19, qui sont notamment considérées comme protégées si elles ont reçu une première dose de vaccin il y a plus de sept jours ou si elles ont développé la maladie il y a moins de six mois. Soulignons par ailleurs que les personnes immunosupprimées sont toujours considérées comme non protégées, quels que soient leur statut vaccinal ou leurs antécédents avec la COVID-19.
La modification s’applique aux services de garde, aux milieux scolaires et aux milieux de travail. Elle vient en effet introduire la notion de protection, qui réfère à la réduction du risque de transmission à autrui à la suite d’une vaccination ou d’une infection antérieure.
Rappelons que cette évaluation individuelle, faite lors des enquêtes, prend en considération plusieurs facteurs, soit entre autres la durée d’exposition, le respect de la distanciation, le port du masque et le type de masque utilisé, auxquels vient s’ajouter la protection conférée par la vaccination.