DRUMMONDVILLE
Les nouvelles accusations s’ajoutent donc à celle déposée lors de sa comparution en lien avec l’événement du 6 juin dernier, où l’accusé avait causé tout un émoi dans deux écoles de la rue Pelletier avant son arrestation.
Des accusations de causer des lésions ou la mort ont été ajoutées par la Couronne dans de précédents dossiers soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
De lourdes conséquences pour avoir eu une arme à plomb en sa possession
Le jeune homme a été arrêté le 6 juin dernier au terme d’une intervention en milieu scolaire qui avait causé le confinement de l’école secondaire Jean-Raimbault et du centre de formation Paul-Rousseau situés sur la rue Pelletier à Drummondville, une arme à plomb a été déposée en preuve pour cette intervention.
Philippe Lauzon-Proulx a été remis en liberté sous une kyrielle de conditions
Le juge qui a entendu la requête de remise en liberté a imposé de nombreuses conditions. Ainsi, Philippe Lauzon-Proulx se voit interdit de communiquer avec les plaignants au dossier, ou en présence de mineurs, liste qui a été gardée confidentielle en raison de l’âge des plaignants.
Il lui est également interdit de posséder une arme à feu ou imitation d’arme et de se trouver à proximité de l’école secondaire Jean-Raimbault.
L’accusé devra également respecter un couvre-feu imposé par le Tribunal en plus de devoir garder la paix et avoir une bonne conduite. Une évaluation psychiatrique a également été demandée par le Tribunal.
Le dossier a été remis au 23 août prochain alors que l’accusé devra se présenter au palais de justice de Drummondville pour la suite des procédures.