Le rapport du coroner Yvon Garneau explique avec précision les circonstances du décès du pilote.

« C’est après une perte de contrôle sur une ligne droite que le pilote a percuté un muret de ciment en bout de piste qui a provoqué plusieurs tonneaux, le bolide avec le pilote a son bord c’est retrouvé perpendiculaire à la piste pour être violemment happé par un pilote qui n’a pu éviter la collision malgré l’avis des signaleurs de piste. »

Enquête complète sur les circonstances, les équipements et les installations

Bien que la superposition des blocs de bétons impliqués dans l’accident semble avoir été contributive au renversement du véhicule, aucune négligence n’a été relevée par l’enquête. Depuis l’accident, les responsables de l’autodrome ont d’ailleurs apporté des correctifs et des modifications à cette section de la piste.

Aucune négligence du pilote qui comptait 25 années d’expérience n’est par ailleurs ressortie du rapport. Du côté du véhicule et de la sécurité même du pilote, les normes et les mesures d’usage étaient également respectées par le pilote et son équipe, conclut l’enquête du coroner.

« Les constructeurs ont toutefois déjà commencé à apporter des correctifs aux bolides par mesures préventives et pour offrir une meilleure sécurité aux pilotes qui se retrouvaient dans une positon latérale vulnérable », comme le site le rapport du coroner Garneau.

Conclusions du coroner

Aucune intention criminelle, négligence ou témérité extrême n’a été suggérée ou relevée par le rapport du coroner Yvon Garneau. À la lumière de son enquête, ce dernier conclut à un décès accidentel à la suite d’un traumatisme crânio-cérébral contondant survenu durant une activée légale de course automobile.

Aucun blâme et négligence n’ont été démontrés ou relevés dans son rapport.