Disparition d’un Drummondvillois à Cuba – Les recherches se poursuivent dans le plus grand mystère

Disparition d’un Drummondvillois à Cuba – Les recherches se poursuivent dans le plus grand mystère
© Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

CAYO LARGO, CUBA

Bien que la famille de M. Clément Bourgeois soir revenue de Cayo Largo, les recherches se poursuivent au niveau local, selon ce qu’a appris le Vingt55 auprès d’un des employés de l’hôtel et de vacanciers de retour de Cuba.

Les autorités sont toujours sans nouvelles du Drummondvillois Clément Bourgeois porté disparu à Cayo Largo. L’homme de 75 ans sans histoire a été aperçu pour la dernière fois, selon les informations obtenues par le Vingt55, à proximité de l’hôtel Gran Caribe Playa Blanca il y a plus de 2 semaines lors d’un séjour dans l’ile située à l’extrême est de l’archipel de Canarreos à environ 80 km au sud de Cuba.

Une disparition qui laisse les employés et autorités perplexes

Des gens avaient une photo du disparu et nous ont interpellés à plusieurs reprises nous demandant si nous avions aperçu monsieur Bourgeois, nous invitant à communiquer avec eux s’il était aperçu ou si nous retrouvions des objets personnels abandonnés sur une plage en espérant possiblement ainsi pouvoir trouver des indices du passage de l’homme.

Un employé contacté par le Vingt55 suggère que l’homme ait pu être victime d’un malaise

Bien qu’aucune explication ou élément rapportés sur place ne semblent expliquer la disparition du Drummondvillois, un employé interrogé sur les informations qui circulent dans l’île explique :’ Il n’est pas rare que les vacanciers partent en expédition à partir de l’hôtel vers   les plages Sirena et Paraiso, deux endroits prisés par les vacanciers. Il faut cependant être en forme et penser apporter de l’eau, la distance n’offre pas beaucoup de points d’ombres et est relativement désertique, explique un employé contacté par le Vingt55.

Nos plages, comme toutes autres, sont peu surveillées, bien que nous offrions bien sûr des endroits sécuritaires, la surveillance des plages n’est pas constante, admet l’employé.  »Les marcheurs ou apnéistes partent souvent avec des équipements de location un peu partout dans l’île, il est difficile d’assurer une surveillance permanente, explique l’employé. La mer n’était pas particulièrement houleuse durant le séjour de M. Bourgeois et même particulièrement clémente et belle, à mon souvenir. »

Oublié en mer en novembre dernier

Questionné à savoir si M. Bourgeois aurait pu partir en excursion et être oublié en mer, comme il est arrivé à Manon Poulin de Saint-Jean-sur-Richelieu lors de son séjour à Cayo Largo en novembre dernier lors d’une excursion de catamaran. Selon ce qui a été permis d’apprendre de l’employé de l’hôtel, M. Bourgeois n’était pas inscrit sur l’un des bateaux de plongée ni Catamaran. Des informations qui restent toutefois à être confirmé par les autorités et l’enquête toujours en cours. Il lui semble peu probable que personne ne se serait souvenu de sa présence sur l’un des bateaux et rappelle que ce genre d’événement est très peu fréquent et que les consignes ont été resserrées depuis.

Une île sans histoire prisée pour ses plages et sa tranquillité

La plage bordée principalement par huit (8) hôtels offre aux vacanciers une longue plage menant de l’hôtel Gran Caribe Playa Blanca, jusqu’à Playa Sirena, explique une vacancière de retour de séjour. La distance est souvent parcourue par les vacanciers entre les hôtels et deux plages tranquilles, Playa Sirena et Paraiso, à l’extrémité de l’Ile.

Une grande partie de cette plage n’est pas bordée par des hôtels, offrant tranquillité aux marcheurs et baigneurs. Une grande partie de cette plage offre plus d’une heure de marche sans hôtels, certains vacanciers s’y rendent en voiturette, un petit train local qui passe par une route de terre battue, alors que d’autres empruntent directement la plage afin de se prévaloir d’une longue promenade tranquille, et de secteurs de plages prisés, entre autres par les familles et naturistes puisque ces secteurs sont isolés des hôtels.

L’île de Cayo Largo est très petite, explique madame Marquis, hormis un petit village à 5 km des chaînes d’hôtels offrant une marina et différents services, dont un cigare-shop et Villa Tortugas, un centre d’interprétation et de sauvegarde des tortues et un petit hôpital local, l’endroit est relativement loin des plages, explique madame Marquis. La marina sert de point de départ pour les nombreux plongeurs et gens qui partent en excursion sans plus, se souvient la voyageuse.

Plusieurs hypothèses et explications sont évaluées

Aurait-il été victime d’un malaise ? Madame Marquis, une habituée de la place, explique que comme lors de cette semaine, les gens partent souvent et s’aventurent sans une bonne provision d’eau pour parcourir l’île, un coup de chaleur arrive vite et l’île, bien que petite, elle est relativement grande et dépourvue de commerces ou de points d’ombre à proximité de certaines plages éloignées.

Une île très peu criminalisée et très touristique

L’endroit est très sécuritaire à toute heure du jour et de la nuit, fait valoir cette voyageuse qui ne croit pas selon elle qu’il ait pu être victime d’un geste de violence. A-t-il pu quitter l’île en direction de la Havane ? Sortir de l’île sans présenter ses papiers et passeports est peu probable.

Enquête des autorités canadienne et policiers

Le Bureau d’affaires Mondiales Canada, Interpol et la Sûreté du Québec, ont été mis à contribution, selon ce qu’a appris le Vingt55. Les registres Internet de l’hôtel ont été vérifiés, les documents et effets personnels de M. Bourgeois aussi ont été soumis aux autorités pour fin d’enquête afin de peut-être y découvrir un indice, selon le personnel de l’hôtel. L’hôtel a offert sa pleine collaboration aux autorités tant locales que canadiennes ainsi qu’aux membres de la famille lors de leur passage afin de tenter d’y obtenir des réponses et de retrouver M. Bourgeois.

Le personnel de l’hôtel, contacté par le Vintgt55, espère de tout cœur que la famille puisse avoir des nouvelles et connaître le sort de M. Bourgeois le plus rapidement possible.

Les autorités consulaires répondent au Vingt55 par l’entremise du porte-parole, M. Richard Walker.

Les agents consulaires mettent tout en leurs pouvoir pour aider la famille pendant cette période difficile et restent en contact régulier avec les autorités locales pour recueillir toutes les informations pouvant permettre de retracer M. Bourgeois et d’aider la famille, a expliqué Richard Walker, porte-parole, et relations avec les médias au Gouvernement du Canada, contacté par le Vingt55.

La famille discrète attend le suivi et le retour des autorités

La famille de M. Clément Bourgeois a préféré ne pas répondre aux médias pour le moment, demande que le Vingt55 a respecté. Le Vingt55 offre ses meilleures pensées aux membres de la famille.

 

Éric Beaupré
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