La grève générale illimitée se poursuit chez Olymel à Drummondville

La grève générale illimitée se poursuit chez Olymel à Drummondville
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

La grève générale illimitée se poursuit chez Olymel à Drummondville. Des employés en grève ont érigé des campements aux abords de l’entreprise, située à l’intersection de la rue Canadien et Rocheleau à Drummondville.

La grève générale illimitée se poursuit chez Olymel à Drummondville @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

En effet, comme l’a constaté Vingt55 sur place, des employés en grève ont installé des campements afin de signifier leur présence à l’employeur et exprimer leur volonté de retourner à la table des négociations.

De décembre 2019 à décembre dernier, le prix de détail moyen du bacon est passé de 7 $ à 9,14 $, soit quelque 30 % d’inflation, si on se fie aux données de la Banque Scotia.

« Les offres salariales de notre employeur sont carrément insuffisantes quand on regarde l’inflation en général et l’inflation du bacon en particulier », soutient Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America-CSN, dont les 500 membres sont en grève générale illimitée depuis le 25 mai dernier.

Les membres avaient voté en faveur de la grève, à 98 %, le 26 mars dernier.

Les pourparlers tournent en rond depuis plusieurs semaines, puisque l’employeur ne fait que déplacer des sommes sans jamais vraiment bonifier son offre ont dénoncé des employés rencontrés sur place par le Vingt55

En effet, ce sont plus de 450 travailleurs de l’entreprise Olymel, situer sur la rue Rocheleau à Drummondville qui se sont toujours en grève

Selon les informations obtenues sur place par le Vingt55, ce sont les offres salariales qui bloquent les négociations. L’employeur propose une hausse de salaire de 1,35 $/heure, alors que les demandes initiales des travailleurs se situaient autour de 3,00 $/heure, des augmentations jugées justifiées et justifiables par une majorité d’employés de l’entreprise rencontrés sur place.

« Notre division est rentable, le marché du bacon est porteur, notre employeur ne peut pas nous mettre sur le dos toutes les difficultés d’Olymel. Le salaire des usines qui restent ouvertes doit être compétitif », ajoute la présidente, qui compte sur une importante journée de négociation demain avec la conciliation.

« La pénurie de main-d’œuvre est réelle, Olymel ne peut pas passer à côté », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec-CSN.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon