DRUMMONDVILLE
M. Carrier a expliqué à Mme Ana A. Escrogima, consule générale des États-Unis à Montréal, et à Mme Karen Choe-Fichte, ministre-conseillère en affaires économiques à l’ambassade des États-Unis au Canada, ainsi qu’à leurs accompagnateurs, que la décision du gouvernement du Québec de subventionner l’achat d’autobus scolaires électriques, à la stricte condition qu’ils soient fabriqués au Québec, cause un préjudice important à deux entreprises de chez nous.
En effet, rappelons qu’Autobus Thomas et, dans une moindre mesure, Autobus Girardin, se verront privés d’une part importante du marché puisque les autobus qu’ils distribuent au Québec sont fabriqués aux États-Unis et que, pour cette seule raison, ils ne sont pas admissibles à la généreuse subvention provinciale.
« J’ai demandé à Mme Escrogima et à Mme Choe-Fichte d’intercéder auprès du gouvernement du Québec afin de lui rappeler que le Québec et les États-Unis sont d’importants partenaires d’affaires. Le très valable objectif d’électrifier le transport scolaire ne justifie cependant pas le protectionnisme dont fait preuve le gouvernement, en favorisant et en subventionnant exclusivement les produits fabriqués ou assemblés au Québec », a clairement affirmé le maire Alain Carrier.
La délégation diplomatique s’est montrée attentive et intéressée par cette situation. Avant d’agir, elle a cependant indiqué qu’elle devait compléter ses investigations sur le sujet afin d’en avoir une idée la plus complète possible. Par la suite, le consulat fera ses recommandations suivant lesquelles des actions concrètes pourraient être prises.