Fin du procès de Stéphane St-Louis accusé d’agressions sexuelles à Drummondville

Fin du procès de Stéphane St-Louis accusé d’agressions sexuelles à Drummondville
Procès de Stéphane St-Louis © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’était aujourd’hui la conclusion du procès du Drummondvillois Stéphane St-Louis, accusé d’agressions sexuelles sur deux jeunes mineures.

Le procès de Stéphane St-Louis s’est poursuivi aujourd’hui au palais de justice de Drummondville.

Stéphane St-Louis a été arrêté le 16 décembre 2017, au terme d’une enquête policière menée par les enquêteurs du Service de police de la Sûreté du Québec de Drummondville pour être ensuite accusé d’avoir touché, incité à des contacts sexuels, deux jeunes présumées victimes, en plus d’avoir vu le chef d’agression sexuelle s’ajouter pour l’une d’entre elles.

Le 14 mai dernier, lors d’une première étape dans son procès, la Cour et le tribunal avaient entendu les témoignages des deux présumées victimes, d’un témoin et des enquêteurs, la Sergente Annie Thériault et de son collègue Mario Langelier, enquêteurs au dossier.

Aujourd’hui, lors de la suite des étapes judicaires, l’accusé Stéphane St-Louis était de retour devant la justice pour subir son procès qui s’est déroulé au palais de justice de Drummondville en présence de son avocat, Me François Lafrenière et de la procureure de la Couronne Me Magali Bernier, devant la juge qui préside ce procès, l’honorable Juge Danielle Coté.

Procès de Stéphane St-Louis © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

L’accusé a témoigné dans le cadre de son procès

Me Lafrenière a interrogé Stéphane St-Louis qui réfute toutes les accusations portées contre lui, questionné sur son emploi du temps sur la période des présumées agressions, celui-ci a répondu avec assurance d’un emploi du temps chargé et du peu d’interactions avec les présumées victimes dans ce dossier. Il a été, à plusieurs reprises, mis en contexte des éléments de preuve alléguant n’avoir en aucun moment été seul avec les présumées victimes au cours des années où ce sont déroulés les événement reprochés.

Véracité des effets – affirmations mises en doute par la Couronne

En contre-interrogatoire, la Couronne représentée par Me Magali Bernier, a réussi à mettre en contradiction certaines dates et événements. Me Bernier a, de façon tout aussi efficace, mené un contre-interrogatoire serré, qui ont mis en lumière certains faits tentant de soulever un doute sur les prétentions de l’accusé quant à l’usage de certaines pièces à conviction présentées dans le cadre du procès.

En défense, son avocat a également mis en contexte une série d’événements tentant d’établir une chronologie et des faits contradictoires des deux présumées victimes dans cette histoire, soulevant la jurisprudence à l’égard de crimes sexuels commis envers des enfants et des récits qui, selon la Défense, pourraient avoir été suggérés lors de l’enquête ou par contamination des témoins lors de l’enquête.

L’honorable juge Danielle Côté a, à plusieurs reprises, soulevée elle-même des questions sur la trame des événements et éléments mis en preuve afin de clarifier certaines déclarations faites par l’accusé.

Fin du procès – l’honorable juge Côté prend le tout en délibéré

L’honorable juge Danielle Côté a pris le tout en délibéré et a invité les avocats et l’accusé à revenir devant le Tribunal, cette fois par vidéo conférence, le 15 septembre prochain où elle rendra sa décision et verdict dans cette affaire.

PRÉSOMPTION D’INNONCENCE

Explications

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet

Ainsi:

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental : toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que :

l’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable;

la charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales;

les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

Stéphane St-Louis © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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