Frappe policière en matière de prostitution juvénile à Drummondville – Éric Daigle reçoit sa sentence

Frappe policière en matière de prostitution juvénile à Drummondville – Éric Daigle reçoit sa sentence
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’était le retour en Cour de l’accusé Éric Daigle, l’un des accusés arrêtés le 3 octobre 2019 dans un hôtel de Drummondville après avoir été pris dans les filets des enquêteurs de la Sûreté du Québec lors d’une opération menée en lien avec le leurre informatique et d’obtention de services sexuels moyennant rétribution d’une personne de moins de 16 ans.

L’accusé, Éric Daigle croyait,le 3 octobre 2019, avoir un rendez-vous dans un hôtel de Drummondville avec une jeune fille de 16 ans. La présumée jeune fille rencontrée par le biais d’un site de rencontre en ligne était en fait une agente d’infiltration soutenue par une équipe d’intervention de la Sûreté du Québec. Ceux-ci avaient procédé à l’arrestation d’Éric Daigle en lien avec des infractions à caractère sexuel moyennant rémunération.

Éric Daigle, 46 ans et résident de Racine près de Drummondville, a plaidé coupable à une accusation réduite d’avoir communiqué avec une personne âgée de moins de seize ans ou qu’il croit telle, en vue de faciliter la perpétration à son égard d’une infraction, tel que porté.

Lors de sa comparution le 25 juin, Éric Daigle a été acquitté du chef d’accusation 286.1(02) soit d’avoir en quelque endroit que ce soit, communiqué avec une personne en vue d’obtenir moyennant rétribution, les services sexuels d’une personne âgée de moins de 18 ans.

Le Tribunal s’est rendu à la suggestion commune proposée par la Couronne, Me Kevin Mailhot et l’avocate en Défense, Me Bouchard imposant une sentence de six mois d’emprisonnement. L’accusé verra également son nom être enregistré au registre des délinquants sexuels pour une période de 10 ans.

Un message clair de l’honorable juge Marie-Josée Ménard

En effet, l’honorable Juge Marie-Josée Ménard a souligné lors d’une sentence en lien avec l’opération policière menée par la SQ l’importance de ce type d’opération policière :

” Les policiers font ce genre d’opération-là quand il y a une problématique, en l’occurrence la prostitution avec des mineures dans une région ou secteur. Le but de ce genre d’opération est de mettre fin aux agressions et abus sexuels envers des enfants et des mineurs.” avait alors précisé la juge Marie Josée Ménard.

La société et les policiers souhaitent protéger les jeunes filles mineures vulnérables et sans protection qui se font embarquer dans des réseaux de proxénètes.

’’ Ça prend des clients, des gens encouragent ce genre de services, l’offre est là car la demande est là. Il faut dénoncer ce genre de comportement, la Cour d’appel rappelle par ailleurs depuis peu que même s’il n’y pas de mineurs, à titre d’exemple, lors d’opération comme celle-ci, l’objectif visé demeure le même: mettre un frein aux différents réseaux de proxénètes et faire réfléchir les gens comme vous ou toute personne qui seraient tentées d’avoir recours à des mineures par le biais des services de prostitution ’’ avait rappelé l’honorable juge Marie-José Menand.

D’autres accusés font toujours face à la justice en lien avec cette opération policière en lien avec la lutte contre la prostitution juvénile.

Ainsi, André Côté, Sébastien Blais, Fréderic Picotte, Sylvain Rouleau ainsi que Michaël Jolin et Mikaël Misiak sont toujours en attende dans leurs dossiers respectifs alors que ceux-ci sont toujours fixés pour orientation déclaration au terme de leur procédures judicaires, toujours en lien avec le leurre informatique et de prostitution juvénile.

Éric Beaupré
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