Dans la région du Cœur du Québec, des centaines de travailleuses se sont rassemblées pour demander au gouvernement d’accélérer les négociations et de mettre en place des mesures concrètes afin de garantir des services de qualité aux tout-petits et à leurs familles.
Des revendications claires pour améliorer les conditions de travail
Les travailleuses des CPE réclament notamment :
- Une charge de travail allégée pour réduire la pression quotidienne ;
- Une rémunération plus compétitive pour attirer et retenir la main-d’œuvre ;
- Des primes de disparité régionale pour soutenir les employé-es des régions éloignées ;
- Des mesures visant à améliorer la qualité des services, notamment par des ratios éducatrices/enfants mieux définis et le soutien accru aux enfants ayant des besoins particuliers.
« Chaque jour, les travailleuses des CPE de la région s’investissent pleinement pour offrir les meilleurs services possibles. Cependant, dans les conditions actuelles, cela devient de plus en plus difficile. La grève d’aujourd’hui est un cri du cœur qui ne peut être ignoré », a déclaré Suzy Gaillardetz, présidente du Syndicat régional des travailleuses en CPE du Cœur du Québec (CSN).
Réjean Leclerc, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), a ajouté : « Nous avons de grandes difficultés à recruter dans les CPE de la région. Avec cette négociation, nous voulons améliorer les conditions de travail et les salaires pour attirer une relève motivée et encourager les travailleuses à continuer de fournir des services de qualité. »
Un mouvement de grève qui s’étend à tout le Québec
La journée de grève, qui touche l’ensemble des régions du Québec, mobilise les travailleuses des 400 CPE affiliés à la CSN, dont 22 CPE répartis sur 42 installations dans le Cœur du Québec.
« Les milliers de travailleuses de la région se sont mobilisées pour se faire entendre par les élus locaux et le gouvernement. La CSN reste fermement à leurs côtés jusqu’à l’obtention d’une convention collective satisfaisante. Il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités pour garantir le meilleur développement des tout-petits », a affirmé Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec – CSN.