DRUMMONDVILLE
Au cours des prochaines semaines, le Village s’emploiera donc à offrir une deuxième vie aux matériaux épargnés par l’incendie. « Notre souci premier est de préserver le patrimoine du Québec et de le faire connaître », indique
Guy Bellehumeur, directeur général du VQA. Dans cet esprit, avant d’entamer les travaux de démolition, les employés du Village s’affaireront à retirer manuellement les matériaux récupérables, par exemple des rampes, châssis, poutres et plafonds en bon état, afin de préserver le maximum du patrimoine de la maison Faucher. « Bien que notre souhait ardent de conserver l’authenticité de la maison ne soit plus réaliste, nous avons à cœur de récupérer et de réutiliser tout ce qui peut l’être. », résume monsieur Bellehumeur.
Rappelons que la demeure de la commère a été la proie des flammes le 28 décembre dernier, alors qu’une poutre qui se trouvait près du poêle à bois s’est enflammée. Le feu, qui avait rapidement été maîtrisé, s’était surtout concentré dans la structure de l’entretoit de la cuisine d’été, laissant croire à des dégâts limités. Malheureusement, l’analyse effectuée en collaboration avec les assureurs a démontré que c’est toute l’intégrité de la maison qui s’en était alors trouvée compromise, rendant inévitable sa démolition.
En ce qui concerne l’utilisation qui sera faite de l’emplacement désormais vacant, le scénario final n’est pas encore connu. En effet, cette décision sera prise en cohérence avec la mise à jour du plan de développement du VQA.
Le Village québécois d’antan
Le Village québécois d’antan offre à ses visiteurs une expérience culturelle authentique en les plongeant dans le Québec francophone du 19e et du 20e siècle. Constitué de bâtiments véritables, trésors d’architecture de la vie paysanne, ce centre d’interprétation animé redonne vie aux 10 000 artéfacts reçus au fil des ans et constitue une vitrine actuelle sur les us et coutumes, les métiers, le savoir-faire ainsi que les mots qui ont forgé l’histoire d’un peuple.
