DRUMMONDVILLE
« Depuis le début le processus est antidémocratique, voire autoritaire et dogmatique. Notre regroupement national, à l’instar de nombreux autres intervenants de la société, s’est vu refuser la prise de parole lors des consultations s’étant déroulées sur une période de 6 jours seulement. On nous a même répondu qu’on n’avait pas le temps de nous entendre », s’indigne Philippe Kubisiak, directeur de la Maison des jeunes de St-Cyrille-de-Wendover et co-président de la TROCCQM.
Avec ses 1180 articles et des centaines d’amendements, ce projet est l’une des plus importantes réformes législatives de l’histoire du Québec. « Ilremet en cause l’universalité des soins et accélère l’effritement de notre filet social. Il pave la voie à la privatisation et menace l’autonomie des groupes communautaires en voulant nous instrumentaliser », surenchérit France Marquis, directrice de l’Association des cardiaques de la Mauricie et co-présidente de la TROCCQM.
« Le gouvernement a la responsabilité de protéger notre droit à la santé et de défendre la démocratie en permettant un véritable débat sur son projet de réforme », conclut Sébastien Bois, conseiller en mobilisation.