Lancement aujourd’hui des Journées d’action contre la violence faite aux femmes

Lancement aujourd’hui des Journées d’action contre la violence faite aux femmes
@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Chaque année, du 25 novembre au 6 décembre, le Québec se mobilise pour réaffirmer collectivement le caractère inacceptable de la violence fondée sur le sexe et pour réfléchir aux façons de la contrer.
https://calacs-lapasserelle.org/

À Drummondville, le CALACS La Passerelle est bien présent, comme l’a constaté Vingt55 @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le 25 novembre a été désigné comme la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes par les Nations Unies. C’est une date importante pour attirer l’attention sur ce problème mondial et pour rappeler que la violence faite aux femmes est inacceptable dans toutes ses formes, que ce soit la violence domestique, la violence sexuelle, le harcèlement, la traite des êtres humains, ou toute autre forme de violence.

Cette année, le gouvernement du Québec souligne les Journées d’action, notamment en apportant son soutien à quatre organisations qui mettent en œuvre des initiatives de sensibilisation : l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape, le Comité 12 jours, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes et le Regroupement québécois des CALACS.

« Les femmes demeurent les principales victimes de la violence sexuelle et de la violence conjugale », rappelle Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie, et ministre responsable de la Condition féminine. « Les 12 prochains jours seront un moment pour souligner le courage de celles qui ont dénoncé l’auteur de leur agression. Mais surtout, une occasion de continuer de lutter ensemble contre tous les gestes violents commis envers les femmes, simplement parce qu’elles sont des femmes. »

À Drummondville, le CALACS La Passerelle est bien présent, comme l’a constaté Vingt55.

Julie Ouellette, directrice du CALACS La Passerelle, et son équipe d’intervenantes rappellent que la mission première du CALACS La Passerelle est de lutter contre toute forme de violence sexuelle commise envers les femmes et les adolescentes, ainsi que ses conséquences.  » Ces journées sont importantes et visent à sensibiliser le public à la violence à l’égard des femmes et à promouvoir des actions pour mettre fin à cette violence » mentionne la directrice du CALACS La Passerelle en entrevue au Vingt55

Au Québec, les femmes et les filles demeurent les principales victimes de plusieurs formes de violence :

Elles représentent 89,5 % des victimes d’agressions sexuelles.

Elles constituent 95 % des victimes de proxénétisme et de traite des personnes.

Les femmes correspondent à 76,4 % des victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal.

Le gouvernement du Québec a développé au fil des décennies une expertise en matière de lutte contre la violence faite aux femmes. Il a mis en œuvre de nombreuses actions dans ce domaine, notamment dans le cadre de la Stratégie gouvernementale intégrée pour contrer la violence sexuelle, la violence conjugale et Rebâtir la confiance 2022-2027 (Stratégie intégrée en violence), lancée le 20 juin 2022.

Le CALACS La Passerelle offre à Drummondville une variété de services à sa clientèle et s’engage activement tout au long de l’année. Le CALACS est présent sur le terrain lors d’événements dans divers milieux sociaux, dans le but de promouvoir l’organisme et de sensibiliser à la prévention. Les intervenantes du CALACS s’investissent auprès des jeunes, des adolescentes et des femmes, en utilisant différents moyens pour leur venir en aide, sensibiliser la population à leur réalité, et informer par le biais de campagnes de sensibilisation menées en collaboration avec leurs partenaires. Ces campagnes s’adressent à l’ensemble de la population et aux différentes clientèles de divers secteurs, afin de prévenir la violence sexuelle, notamment celle commise envers les femmes et les adolescentes.

Le CALACS propose également, par le biais du journal Vingt55, une chronique intitulée « Oser en parler ». Cette chronique vise à démystifier les problématiques et à lever les tabous entourant différents sujets, dans le but d’agir et d’informer efficacement les jeunes et les moins jeunes sur les avantages de la communication et de la diffusion d’informations pour lutter contre la violence sexuelle faite aux femmes.

Les personnes désirant manifester leur appui à la lutte contre la violence faite aux femmes peuvent le faire en arborant le ruban blanc, symbole de cette lutte, ainsi qu’en participant à l’une des nombreuses activités organisées dans les différentes régions du Québec. Pour connaître les activités offertes dans votre région, consultez la programmation du Comité 12 jours.

Si vous êtes victime ou témoin de violence, n’hésitez pas à contacter une ressource d’aide et d’écoute, comme le CALACS La Passerelle, ou par exemple SOS violence conjugale et Info-aide violence sexuelle, qui offrent leur assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, partout au Québec

https://calacs-lapasserelle.org/

À Drummondville, le CALACS La Passerelle est bien présent, comme l’a constaté Vingt55 @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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