En effet, la cinquième tête de série du tournoi a défait le Français Benjamin Bonzi, tombeur surprise de Vasek Pospisil la veille, en deux manches de 6-0 et 7-5. 

Départ canon pour Kudla

L’Américain de 25 ans n’avait pas l’intention de faire durer le suspense. Brisant son adversaire d’entrée de jeu, il s’est rapidement sauvé avec la première manche.

Solide en fond du terrain, il a répliqué parfaitement au jeu plus « artistique » du Français, notamment avec de nombreux coups gagnants le long des lignes et dans tous les angles.

Bonzi a semblé retrouver son jeu en début de deuxième manche, se forgeant même une avance de 5-2, grâce à un bris de service opportun au 6^e jeu. Mais Kudla est revenu en force. Pendant que son adversaire multipliait les fautes directes, le 162^e joueur mondial y allait de « winners » sur la majorité des points importants.

Les dés étaient jetés. Un huitième titre en carrière pour Kudla, qu’il a, il faut le dire, amplement mérité.

À l’issue du match, les deux joueurs ont surtout insisté sur le fait qu’ils avaient beaucoup apprécié leur semaine à Drummondville. Déçu de sa défaite, Benjamin Bonzi a remercié les partisans pour leur support.

« Ça m’a fait du bien de recevoir vos encouragements aujourd’hui, surtout que ce fut peu plus compliqué pour moi à ce chapitre en demi-finale (il affrontait le favori de la foule, Vasek Pospisil, samedi). J’aurais aimé pousser le match à une troisième manche, mais je dois engagement bénévole, ou les petits as, qui sont venus accompagner les joueurs à leur entrée sur le terrain, l’engagement des bénévoles est total. C’est vraiment notre paie de les voir à l’oeuvre. Merci beaucoup ! », a mentionné Alain Caillé.

Mais juste pour être certain, peut-on vraiment affirmer que le Challenger Banque Nationale de Drummondville a été un succès ? Quand le site de l’Association de tennis professionnel inscrit sur son site : « Not a seat to be found ». Traduction :« Aucun siège de disponible »… Probant !