Avec nos appareils électroniques qui s’ajustent automatiquement, le geste manuel devient de plus en plus anecdotique. Pourtant, la véritable question n’est pas tant de savoir si nous avançons l’heure, mais plutôt si cette pratique elle-même n’est pas en train de vivre ses… dernières heures. Bien que nous perdions une heure de sommeil cette nuit-là, la bonne nouvelle demeure : nous gagnons en ensoleillement et en clarté chaque soir.

Ainsi, dans la nuit du 8 au 9 mars 2025, à 2 h du matin, les Québécois avanceront une fois de plus leurs horloges d’une heure pour passer à l’heure avancée de l’Est. Une habitude bien ancrée, mais qui suscite de plus en plus de débats : ce rituel saisonnier est-il encore pertinent en 2025 ? La question se pose, elle aussi, et au Québec, pour l’instant, les discussions avancent !

Si, autrefois, ce changement nécessitait une intervention manuelle sur les montres, les horloges murales et les cadrans des appareils électroménagers, la situation a bien évolué. Aujourd’hui, la plupart des dispositifs électroniques – téléphones, ordinateurs, tablettes, téléviseurs connectés – s’ajustent automatiquement, rendant le geste presque imperceptible pour une grande partie de la population. Mais cela soulève une question fondamentale : cette tradition est-elle toujours nécessaire ou assistons-nous à ses derniers instants ?

En effet, plusieurs régions du monde ont déjà abandonné cette pratique. Certaines provinces canadiennes, comme la Saskatchewan, ne changent plus d’heure, tout comme plusieurs États américains. L’Union européenne, après des années de débat, a même envisagé d’en finir avec cette coutume, bien que la mise en application de cette décision demeure complexe.

Au Québec, la discussion est récurrente. Faut-il suivre le mouvement et abolir le changement d’heure ? En 2020, l’Assemblée nationale du Québec a étudié la possibilité d’abolir le changement d’heure et de rester à l’heure avancée en permanence, suivant l’exemple de certaines provinces canadiennes. Toutefois, aucune décision n’a encore été prise à cet égard.

Ses défenseurs avancent qu’il permet d’optimiser la lumière naturelle et d’économiser de l’énergie, tandis que ses opposants y voient une perturbation inutile du rythme biologique et une habitude désuète à une époque où la technologie fait tout, ou presque, pour nous.

Alors, le changement d’heure vit-il ses dernières années ? La question demeure ouverte, mais une chose est certaine : le 9 mars prochain, il faudra encore avancer nos montres… du moins, celles qui n’ont pas encore pris l’habitude de le faire toutes seules.

vérifier et remplacer les piles des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone. Un détecteur fonctionnel demeure un élément clé de la sécurité résidentielle, permettant de prévenir les risques d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone.

Changer les piles des ‘’autres appareils’’ domestiques à cette occasion peut également être une bonne habitude à adopter. Ce geste simple permet d’allier l’utile …à l’agréable.