Le maire de Drummondville a lancé la campagne du coquelicot qui souligne le jour du Souvenir à Drummondville

Le maire de Drummondville a lancé la campagne du coquelicot qui souligne le jour du Souvenir à Drummondville
Lever du drapeau et lancement de la campagne du coquelicot 2020 © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

C’est lors du lever du Drapeau arborant le coquelicot au mat de l’hôtel de ville de Drummondville, en présence des membres de la Légion royale canadienne de Drummondville que le maire de Drummondville, Alain Carrier, a tenu à souligner l’importance de soutenir la campagne du coquelicot qui souligne, entre autres, le jour du Souvenir en mémoire de ceux qui ont fièrement combattu sous le drapeau canadien.

Le maire de Drummondville Alain Carrier ainsi que Richard Sylvain président de la Légion royale canadienne 051 de Drummondville ont tenu à souligner l’importance de la campagne du coquelicot @ Vidéo Eric Beaupré Vingt55

Une occasion et moment pour se souvenir de ceux et celles qui sont tombés au combat et qui demeurent toujours vivants dans le cœur de nombreuses familles et frères d’armes, a rappelé le maire en invitant les citoyens la MRC à soutenir la campagne Drummondvilloise.

La campagne a comme principal objectif de venir en aide aux vétérans, y compris les membres actifs des Forces armées canadiennes et de la GRC et leurs familles, de promouvoir le souvenir des hommes et femmes morts au combat et que nos militaires sont au service de nos collectivités et de notre pays, a rappelé M. Richard Sylvain, président de la Légion royale canadienne 051 de Drummondville.

M. Gaston Rocheleau, également de la Légion royale canadienne 051 de Drummondville, a procédé en présence de ses camarades et du maire de Drummondville, au lever du drapeau rappelant l’important sacrifice de nombreux soldats, hommes et femmes qui ont servi durant les dernières guerres.

Chaque année à partir du dernier vendredi d’octobre et ce jusqu’au 11 novembre, des dizaines de millions de canadiens et canadiennes affichent le coquelicot comme engagement à rendre hommage aux vétérans canadiens et à se souvenir de ceux et celles qui se sont sacrifiés pour les libertés dont nous jouissons aujourd’hui.

Bien que le coquelicot soit distribué gratuitement à tous ceux qui souhaitent en porter un, la Légion accepte avec gratitude les dons au Fonds du coquelicot de la Légion

Gaston Rocheleau de la Légion royale canadienne 051 de Drummondville a procédé au lever du drapeau rappelant l’important sacrifice de nombreux soldats, hommes et femmes qui ont servi durant les dernières guerres @ Vidéo Eric Beaupré Vingt55

Histoire du coquelicot

Chaque année en novembre, le coquelicot jaillit par millions sur les cols à revers et boutonnières des Canadiens et des Canadiennes. La portée du coquelicot peut être retracée jusqu’aux guerres napoléoniennes au 19e siècle, soit quelque 110 années avant même que le Canada ne l’adopte. Les archives datant de cette époque nous laissent savoir la densité avec laquelle les coquelicots fleurissaient sur les tombes des soldats dans la région des Flandres, en France. Des champs dont on disait que la terre était stérile avant la guerre ont explosé avec des fleurs de couleur rouge sang après la fin des batailles. Suite aux immenses bombardements de la guerre, les sols calcaires sont devenus riches en chaux en raison des décombres, permettant ainsi au « popaver rhoeas » de se développer et de prospérer. À la fin de la guerre, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots se sont mis de nouveau à disparaître.

Le lieutenant-colonel John McCrae, de Guelph en Ontario, un médecin militaire canadien durant la Première Guerre mondiale, a été le premier à reconnaître le coquelicot au Canada et au sein du Commonwealth. En effet, en mai 1915, John McCrae est celui qui a griffonné sur un bout de papier le poème « In Flanders Fields » (« Les cimetières flamands ») le jour suivant le décès d’un ami et frère d’armes. Il était loin de se douter alors que ses 13 lignes deviendraient intronisées au panthéon des pensées les plus profondes et des cœurs de tous ceux et celles qui les liraient.

Le poème de McCrae fut publié en décembre de la même année dans la revue Punch, laquelle publication, trois ans plus tard, devait servir d’inspiration à Moina Michael, une enseignante américaine. En effet, Moina Michael prit l’engagement personnel de toujours arborer le coquelicot en signe de Souvenir.

Lors d’une visite aux États-Unis en 1920, une Française du nom de Mme Guérin eut vent de la pratique et, à son retour chez elle, décida de fabriquer et de vendre des coquelicots pour venir en aide aux enfants des régions de France dévastées par la guerre. Le 5 juillet 1921, l’Association des anciens combattants de la Grande Guerre (prédécesseur de la Légion) adopta officiellement le coquelicot comme symbole du Souvenir.

Aujourd’hui, le coquelicot est porté chaque année pendant la période du Souvenir pour honorer ceux qui sont morts en service pour le Canada. La Légion encourage également le port du coquelicot pour les funérailles d’un vétéran et pour tout événement commémoratif en l’honneur des vétérans disparus. Il n’est pas inapproprié de porter un coquelicot en d’autres temps pour commémorer les vétérans tombés; c’est un choix individuel de le faire, pourvu que le coquelicot soit porté de manière appropriée.

Et grâce aux millions de Canadiens et Canadiennes qui, chaque année en novembre, arborent le coquelicot de la Légion, la petite fleur rouge est toujours là… et le souvenir de ceux et celles qui sont tombés au combat demeure toujours vivant dans nos cœurs.

Lever du drapeau et lancement de la campagne du coquelicot 2020 © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Jour du Souvenir @ Crédit photo Eric Beaupré Vingt55

Éric Beaupré
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