DRUMMONDVILLE
Jean-Martin Lavoie, coordonnateur du Parc régional de la Forêt Drummond (à droite), est accompagné d’Olivier Deshaies, biologiste-botaniste chargé de la formation
Le Parc régional présente une mosaïque de milieux forestiers humides et non humides ayant fait l’objet de travaux d’aménagement par le passé. Olivier Deshaies, biologiste-botaniste chargé de la formation, souligne les caractéristiques exceptionnelles du territoire. « Il s’agit d’un grand massif de milieux forestiers de 20 km2, lui-même inclus dans un massif boisé encore plus grand, de part et d’autre de la rivière Saint-François. Un tel ensemble de milieux forestiers, avec plusieurs milieux humides et hydriques et situé le long d’une rivière d’importance, est unique dans les basses-terres du Saint-Laurent. »
Pour sa part, Jean-Martin Lavoie, coordonnateur du Parc régional, y voit là une preuve additionnelle du pouvoir d’attraction de l’endroit. « Même si la Forêt Drummond était déjà connue, on constate que ses particularités et son positionnement géographique lui confèrent un potentiel qui dépasse l’aspect récréotouristique », note-t-il fièrement.
Espace fier partenaire Vingt55 : Centraide Centre-du-Québec Face aux enjeux locaux ne soyons #jamaisIndifférents
À ce chapitre, rappelons qu’un projet de recherche est actuellement en cours dans la Forêt Drummond. Mené conjointement par l’Agence Forestière des Bois-Francs, l’Université du Québec en Outaouais, les MRC de Drummond et de Bécancour, la Société sylvicole d’Arthabaska-Drummond et Aménagement forestier coopératif de Wolfe, il vise à évaluer, sur une période de 10 ans, la résistance et la résilience des peuplements forestiers aux changements climatiques.
Les ingénieurs forestiers qui ont pris part à la formation provenaient des quatre coins du Québec.