DRUMMONDVILLE
Les constables spéciaux sans contrat de travail depuis trois ans. Entrevue avec Frank Perales Président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec @ Vingt55. Tous droits réservés
Les constables spéciaux du gouvernement du Québec soulignent à leur façon et de manière symbolique une troisième année sans contrat de travail. Il est important de noter que la dernière augmentation salariale des constables spéciaux remonte au 2 avril 2019, et ce, malgré un coût de la vie en forte hausse et une inflation galopante.
Chaque semaine, les constables spéciaux de la province voient leurs collègues quitter pour des services similaires dans d’autres secteurs de travail ou corps de métier. Alors que les salaires sont pour le moment le principal enjeu, les constables spéciaux sont les moins bien payés au Canada pour des emplois et fonctions comparables.
Devant la pénurie de main d’œuvre, la situation devient d’autant plus criante et difficile pour les constables spéciaux qui doivent assumer le départ de leurs confrères tout en accomplissant des tâches de plus en plus complexes et exigeantes.
Il est temps pour le gouvernement de s’assoir avec nous et de signer une convention collective qui respecte les augmentations salariales consenties aux autres groupes d’agent de la paix et de nous traiter équitablement concernant nos conditions de travail, a déclaré le président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, M. Franck Perales.
Les constables spéciaux du palais de justice de Drummondville et de la province soulignent qu’ils sont sans contrat de travail depuis trois ans © Crédit photo Eric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés