Les travailleuses des CPE du Cœur du Québec dénoncent une offre jugée « insultante »

Les travailleuses des CPE du Cœur du Québec dénoncent une offre jugée « insultante »
Les travailleuses des CPE du Cœur du Québec dénoncent une offre jugée « insultante » @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) du Cœur du Québec dénoncent vivement les nouvelles offres déposées par l’Association patronale nationale des CPE (APNCPE), qu’elles jugent nettement inférieures à celles présentées par le Conseil du trésor dans le cadre de l’entente nationale récemment conclue à 58 %.

Selon le Syndicat régional des travailleuses et travailleurs en CPE du Cœur du Québec (CSN), l’écart entre les propositions témoigne d’un manque de reconnaissance flagrant envers leur travail.
« L’APNCPE nous dit que le Conseil du trésor ne sait pas compter, mais qu’eux le savent. C’est une insulte à notre travail », déplore Suzy Gaillardetz, présidente du syndicat régional.

Face à cette impasse, les travailleuses prévoient reprendre la grève ce jeudi 19 juin 2025, dès 7 h, pour défendre leurs conditions de travail et exiger le respect. Elles reprendront toutefois le travail à compter de 13 h dans les différentes installations concernées :

  • Clé des champs : 80 places

  • Manège des tout-petits : 80 places

  • Tourelle de l’énergie : 3 installations (169 places)

  • Jean-Noël Lapin : 2 installations (142 places)

  • Arbre enchanté : 80 places

  • Fleur de soleil : 2 installations (111 places)

  • Margo la lune : 78 places

  • Maisonnée : 2 installations (94 places)

  • Gripette : 2 installations (104 places)

  • Maison des amis : 2 installations (142 places)

  • P’tites abeilles : 2 installations (102 places)

Le mouvement syndical dénonce ce qu’il considère comme un traitement inéquitable envers les éducatrices de la région.
« Ce n’est pas de gaité de cœur que ces femmes retournent en grève ; c’est une lutte pour mettre fin à l’injustice. Les travailleuses de la région ne valent pas moins que les autres », souligne Sylvain Pratte, secrétaire-trésorier du Conseil central du Cœur du Québec – CSN.

Pour la vice-présidente responsable des secteurs parapublics et privés à la FSSS-CSN, Lucie Longchamp, l’enjeu dépasse les simples négociations salariales.
« Il ne s’agit pas seulement de chiffres sur une feuille. Il est question de reconnaissance, de rétention du personnel et du respect des femmes qui bâtissent chaque jour le développement de nos enfants », insiste-t-elle.

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Éric Beaupré
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