Le 9 septembre dernier, un incident s’est produit à Saint-Jean-sur-Richelieu lié à un bracelet antirapprochement, normalement, un tel rapprochement déclenche une alerte à la centrale de surveillance, suivie d’une mise en œuvre rapide des protocoles pour assurer la sécurité de la victime. Cependant, suite à l’appel d’urgence, les policiers ont rapidement intervenu, et le contrevenant a été arrêté le jour même.

L’impact de cet événement sur la victime a nécessité une intervention immédiate, et des suivis réguliers sont maintenant effectués. Une expertise est en cours pour déterminer les causes de l’incident, et des mesures correctives sont en cours de déploiement.

Des mesures ont été rapidement instaurées pour éviter la répétition d’une telle situation, concernant le système et les protocoles d’intervention. Il est important de noter que les protocoles québécois sont parmi les plus rigoureux, comparativement à d’autres pays utilisant la même technologie.

À ce jour, 178 bracelets antirapprochement ont été imposés au Québec. Entre le 1er avril et le 31 juillet 2023, la centrale de surveillance est intervenue 155 fois après alerte. Sur ce nombre, sept rapprochements avec alerte ont entraîné une intervention policière.

À Drummondville, plusieurs bracelets sont en fonction suite à des ordonnances judiciaire, et pour l’instant, aucun incident n’a été signalé, confirment les autorités.

Selon les informations obtenus et confirmées au Vingt55, la semaine dernière, les policiers de la MRC de Drummond sont intervenus lors de deux événements. L’un des signalements était lié au déplacement d’une femme qui a été alertée après s’être rapprochée, par hasard, d’un porteur de bracelet, qui a ensuite été contrôlé par les autorités.

En dépit de cet événement isolé, le ministère de la Sécurité publique reste convaincu de l’efficacité du bracelet antirapprochement comme moyen supplémentaire de protection pour les victimes de violence conjugale.

Les victimes bénéficiant du bracelet antirapprochement et ayant des préoccupations suite à cet incident peuvent contacter le : 1 833 905-0001.

Le bracelet peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention.

La technologie du bracelet se compose de deux dispositifs reliés : un bracelet inamovible porté à la cheville par l’accusé ou le contrevenant, et une application mobile sur un téléphone remis à la victime.