Manque de place en garderie – Le Maire Alain Carrier passe de la parole aux actes ‘’des solutions mises de l’avant dès septembre’’

Manque de place en garderie – Le Maire Alain Carrier passe de la parole aux actes ‘’des solutions mises de l’avant dès septembre’’
Le Maire Alain Carrier © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Après en avoir fait une priorité, le maire de Drummondville Alain Carrier est passé de la parole aux actes dans le dossier des garderies, alors que de nombreuses familles sont toujours à la recherche d’une place en garderie en raison du manque de places et d’installations dans la MRC de Drummond.

Le dossier des garderies faisait partie des dossiers prioritaires d’Alain Carrier, maire de Drummondville. Dans les faits, la liste d’attente contient plus de 500 noms, mais à court terme, il manquera près de mille places sur le territoire. Questionné par le Vingt55 sur l’avancement de ce dossier, M. Carrier a confirmé que des solutions seront mises de l’avant « aussi tôt que pour la rentrée de septembre ».

« Ce n’est pas d’hier que les places en garderie sont et auraient dû être une préoccupation prioritaire. C’était un constat facile à faire dès mon arrivée en poste », rappelle le maire Carrier. « J’ai vu plusieurs dossiers, demandes, mémoires s’empiler sans pour autant obtenir de résultats. Parler pour parler n’a jamais fait avancer les choses », explique le maire Carrier en entrevue.

« Ça n’a pas de sens que des familles ne trouvent pas de places en CPE. Ça oblige plusieurs parents, principalement des femmes, à rester à la maison, quand leur savoir-faire et leurs compétences sont essentiels au bon fonctionnement de nos entreprises dans la région », ajoute-t-il. « De l’autre côté, les entreprises sont aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, une situation qui nécessitait non pas des études, mais des solutions rapides », a fait valoir le maire de Drummondville.

« Je suis un gars de terrain, je voulais des places pour septembre. Le ministre m’a informé que la ville pouvait tout simplement aider les CPE en aménageant des locaux temporaires, tant que la sécurité des enfants est assurée et que le personnel est compétent. »

Ainsi, un montant de 50 000 $ provenant du gouvernement du Québec a permis de réaménager et d’adapter les lieux de deux CPE temporaires déjà autorisés, offrant ainsi pas moins de 142 places à des familles en attente. « Ceux-ci pourront donc recevoir les enfants dès septembre ou octobre », a fait valoir le maire en affirmant que dès 2021 outre ces places le maire travaille afin d’obtenir 300 pour 2022.

Depuis janvier, le maire Alain Carrier a travaillé en étroite collaboration avec le député Sébastien Schneeberger et un représentant du cabinet du ministre de la famille, Mathieu Lacombe, afin de faire avancer le dossier et de confirmer la faisabilité du projet. Les communications ont toujours été rapides et efficaces, affirme le maire, heureux d’avoir pu faire bouger les choses aussi rapidement.

Le maire a également confirmé, information que peu de gens connaissent, que la ville pouvait s’impliquer de façon constante afin d’offrir plus de places aux familles. Ainsi, il confirme avoir échangé avec deux CPE de la MRC et le gouvernement du Québec concernant des mesures qui permettraient que soit devancée la disponibilité des places en fournissant et en aménageant, conformément aux normes, un site temporaire, comme il en avait pris l’engagement. Cela signifie donc que les délais de construction et de mise en place des nouveaux CPE ne représenteront plus un obstacle pour les familles.

Des solutions temporaires qui pourraient devenir permanentes

Une fois les centres temporaires conformes, rien n’empêcherait ceux-ci de devenir, ultimement, permanents. « Il n’y a qu’à penser au CPE qui prendra place sur le site des pères Montfortains », explique le maire. « Si ça coûte plus de 50 000 $, ne vous en faites pas, je m’engage à les trouver à travers mon réseau. C’est du concret et nous arrivons avec les solutions qui s’imposent pour que cela fonctionne. Nous pourrons, par exemple, trouver des entreprises pouvant débourser les manques à gagner pour réaliser le projet, permettant ainsi à des travailleuses de retourner sur le marché du travail », a ajouté le maire, convaincu que ce plan d’action constituait une solution acceptable.

Les nouveaux CPE temporaires, une fois aménagés, pourront être mis à la disposition d’autres garderies ou CPE, ce qui leur permettra d’offrir de nouvelles places le temps d’aménager de nouveaux locaux permanents et, ainsi, de créer d’autres nouvelles places pour les citoyens et travailleurs de la MRC, précise le maire.

  1. Carrier demandera, à terme, de convertir ces places temporaires en places permanentes afin de régler une fois pour toutes les problèmes de listes d’attente.
Éric Beaupré
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