Opération policière dans milieu scolaire, l’accusé Philippe Lauzon-Proulx demeure détenu

Opération policière dans milieu scolaire, l’accusé Philippe Lauzon-Proulx demeure détenu
Philippe Lauzon-Proulx © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Philippe Lauzon-Proulx 19 ans a brièvement comparu au palais de justice de Drummondville aujourd’hui et demeure détenu jusqu’à sa prochaine comparution le 11 juin prochain.

Le jeune homme de 19ans est accusé d’avoir eu une arme en sa possession en vue de commettre une infraction. Cette action a causé un important déploiement policier et le confinement des élèves des deux écoles situées sur la rue Pelletier, Jean-Raimbault et le Centre de formation Paul-Rousseau à Drummondville par mesures préventives.

Selon les informations obtenues par le Vingt55 l’accusé visait par ses menaces un employé possiblement du gouvernement et non le personnel du Centre de formation Paul-Rousseau.

Deux autres personnes d’intérêt ont été arrêtées dans ce dossier, une jeune femme d’âge mineur et un ami de l’accusé qui s’est livré aux policiers au terme de l’enquête.

Les policiers enquêteurs de la MRC de Drummond et le service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec continuent d’enquêter dans ce dossier qui sera soumis au directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Un ami de Philippe s’exprime via le Vingt55 sur la situation

Un ami de Philippe accompagné par sa mère a contacté le Vingt55 alors qu’il souhaitait s’exprimer sur la situation:  » Philippe a bien plus besoin de soutien et aide psychologique que d’une sentence de prison. « Il évoquait souvent des passages et textes intenses et drak recopié souvent du web mais Philippe n’est pas méchant du tout.

Philippe est plus un timide qui ne sait pas bien s’exprimer ou être entendu ou compris, il a sûrement juste manqué de jugement tout comme ceux qui étaient avec lui en auto avant qu’ils ne soient arrêtés selon le jeune homme, évoquent les deux suspects arrêtés et rencontrés par les enquêteurs dans ce dossier.

J-D, et une amie d’age mineur pour cette dernière ont été arrêtés et rencontrés par les policiers et enquêteurs. Ils  sont surement plus des témoins qui n’ont pas agis mais qui ont collaboré avec les policiers selon moi a ajouté l’ami du jeune homme qui espère que toute cette histoire ne soit qu’un gros malentendu, comprenant néanmoins l’inquiétude et émoi semés par l’accusé et l’intervention justifié des policiers.

La loi Anastasia

La loi Anastasia, loi québécoise sur les armes à feu, est en vigueur depuis le 1er septembre 2008. Cette loi a été baptisée à la mémoire d’Anastasia De Sousa, étudiante tuée lors de la tragique fusillade au Collège Dawson le 13 septembre 2006.

«Cette loi vise d’abord à interdire la possession d’armes sur les lieux d’institutions désignées, principalement dans les établissements d’enseignement et les garderies, ainsi qu’à bord des transports publics et scolaires.

Cette loi oblige entre autres un signalement obligatoire aux autorités policières, que ce soir par un enseignant, un professionnel ou toute autre personne œuvrant au sein d’une institution désignée, qui a un motif raisonnable de croire qu’une personne est en possession d’une arme à feu sur les lieux de cette institution ou qu’une arme à feu se trouve sur les lieux de cette institution.

La Couronne s’est opposée à la remise en liberté du jeune homme, le dossier de Lauzon-Proulx reviendra au Palais de justice de Drummondville mardi 11 juin prochain, où il subira son enquête sous caution.

 

Éric Beaupré
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