Pénalités financières aux aînés ayant reçu la PCU – Martin Champoux dénonce les mesures abusives du fédéral

Pénalités financières aux aînés ayant reçu la PCU – Martin Champoux dénonce les mesures abusives du fédéral
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Martin Champoux, député de Drummond, et le Bloc Québécois dénoncent le traitement préjudiciable exercé par le fédéral à l’égard d’aînés recevant le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces aînés à faible revenu ont vu leurs prestations de SRG fortement amputées, voire complètement radiées, parce qu’ils ont eu recours, en toute conformité, à la prestation canadienne d’urgence (PCU).

Dans une lettre adressée conjointement à la ministre des Finances et à la ministre des Aînés, ses collègues bloquistes Andréanne Larouche, porte-parole du Bloc Québécois pour les aînés, et Gabriel Ste-Marie, porte-parole en matière de finances demandent formellement que cette situation aberrante et injuste soit corrigée dans les plus brefs délais.

« À nouveau, ce sont les Québécoises et les Québécois les plus vulnérables et les plus précaires financièrement qui font les frais d’un traitement inéquitable du gouvernement fédéral. C’est absolument inacceptable que les aînés qui bénéficient du SRG, qui travaillaient avant la pandémie et qui ont subi des pertes de revenus ou d’emplois à cause de la COVID-19, soient pénalisés aujourd’hui. Nous recevons de nombreux appels d’aînés pris au dépourvu parce que leurs prestations de SRG ont été coupées en juillet, alors que les prix augmentent partout! », s’indigne Martin Champoux.

Pour le Bloc Québécois et le député de Drummond, il apparaît clairement que les aînés sont passés dans le collimateur du ministère du Revenu, sans que soit prise en compte la situation des personnes touchant le SRG. Ces pénalités-surprises causent beaucoup d’anxiété à de nombreux aînés à faible revenu et les placent dans l’inconfort et l’insécurité financière.

« Nous croyons que le gouvernement fédéral devrait à tout le moins considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi ou de travail indépendant aux fins du calcul des montants du SRG afin de minimiser l’impact de cette prestation d’urgence ponctuelle sur la capacité des aînés à vivre dignement aujourd’hui », de conclure Martin Champoux.

Éric Beaupré
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