Pénurie de main-d’œuvre – Après 61 ans en affaires à Drummondville, Anny fleuriste ferme ses portes

Pénurie de main-d’œuvre – Après 61 ans en affaires à Drummondville, Anny fleuriste ferme ses portes
Mme Marie-Josée Béland d'Anny fleuriste et son équipe © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Après plus de 61 ans en affaires à Drummondville, Marie-Josée Béland confirme en entrevue au Vingt55 la fermeture de l’entreprise familiale et ce qui motive cette décision crève-cœur.

Mme Marie-Josée Béland, rencontrée dans son commerce de la rue Saint-Jean par le Vingt55 confirme officiellement avec émotion, la fin de l’aventure pour son commerce

La propriétaire, Marie-Josée Béland, rencontrée dans son commerce de la rue Saint-Jean par le Vingt55, confirme officiellement et non sans une vive émotion, la fin de l’aventure pour le commerce qui aura duré plus de 60 ans.

C’est une femme souriante et toujours aussi accueillante malgré une décision déchirante qui a accueilli le Vingt55 dans son commerce de la rue Saint-Jean. Le commerce va pourtant bien, a exprimé avec émotion Mme Béland. « Les clients sont satisfaits de nos services, les demandes sont constantes et les commandes en ligne explosent », relate la propriétaire et petite-fille de la fondatrice. « Je suis simplement épuisée », confirme-t-elle en entrevue au Vingt55.

Mme Marie-Josée Béland d’Anny fleuriste et son équipe © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

La pénurie de main-d’œuvre en cause

C’est triste de fermer quand une entreprise va si bien, au fil des années, forcée de constater que la pénurie de main-d’œuvre va de mal en pire .‘’ Il ne manque pas tant de travailleurs, assure Mme Béland que de travaillants, constate avec regrets Mme Béland, c’est désolant les travailleurs des nouvelles générations veulent tout, tout de suite; les conditions de travail, les gros salaires, les horaires à leur goût et bien souvent, sans même être en mesure de démontrer qu’ils sont en mesure de faire le travail. J’ai vu des employés démissionner par Messenger, d’autres quitter sans raisons, après avoir reçu leur paye, en m’informant via les réseaux sociaux de leur départ.

Tout a été fait, pensé et évalué pour sauver le commerce. Un fait demeure : la pénurie de main-d’œuvre lui fait mal. « Comment jongler avec la gestion, le recrutement et la formation du personnel quand je dois aussi faire des arrangements jusque tard dans la nuit? » Les commandes doivent être préparées à la dernière minute et livrées juste à temps. « Nous devons parfois même fermer la boutique en ligne pour pouvoir fournir à la demande ! » ajoute-t-elle, vraisemblablement essoufflée. Bien que toujours passionnée par son métier, elle a choisi de fermer les portes de la boutique pour profiter de ses petits-enfants. « J’ai toujours eu à cœur de bien servir nos clients et c’est sur ça que repose la solide réputation d’Anny Fleuriste, je suis d’autant plus désolée de les laisser tomber », explique-t-elle.

Remerciements à sa fidèle clientèle

Mme Béland souhaite remercier sa fidèle clientèle pour sa confiance et son appui au fil des ans. Elle ne cache pas qu’elle espère toujours qu’un acquéreur puisse se montrer intéressé par le commerce et profiter des innovations qu’elle y a apportées. La population est donc invitée à se procurer les arrangements de fleurs et décorations en boutique tout le mois de décembre.  La dernière journée pour visiter la boutique de la rue Saint-Jean, située face au marché public qu’elle opère depuis 1996, sera le 31 décembre prochain.

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Mme Marie-Josée Béland d’Anny fleuriste © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Éric Beaupré
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