Benjamin Bujold a plaidé coupable à deux chefs d’accusation en matière de pornographie juvénile© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

Le Drummondvillois Benjamin Bujold, 23 ans, a plaidé coupable à deux chefs d’accusation qui pesaient contre lui en matière de pornographie juvénile sur de très jeunes enfants à Drummondville. Ce faisant, Bujold a coupé court à un éventuel procès dans cette affaire, qui devait avoir lieu au palais de justice de Drummondville.

Le Vingt55 a assisté aujourd’hui à la comparution de Benjamin Bujold, à Drummondville. Celui-ci a, en vidéoconférence, enregistré des plaidoyers de culpabilité aux deux chefs d’accusation qui avaient été déposés contre lui, soit de possession et de distribution de pornographie juvénile. L’accusé a, en présence de l’honorable juge Marie-José Ménard, de la Cour du Québec, reconnu les faits tels qu’exposés par la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, lors de sa comparution.

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Une preuve sans équivoque de pornographie juvénile avec des enfants en très bas âge

Les faits reprochés ayant mené à son arrestation, le 21 mai 2020, concernent la mise en ligne, sur le réseau Snapchat, de fichiers contenant de la pornographie juvénile. Le réseau avait alors dénoncé les fichiers. Ensuite, quelque temps plus tard, l’accusé avait à nouveau transféré des images de pornographie juvénile, soit 19 fichiers, qui avaient aussi été filtrés par la plateforme Snapchat.

Plusieurs séries de photos et de vidéos retrouvées sur son ordinateur à Drummondville

Selon les informations obtenues par le Vingt55, les policiers et les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond, assistés des policiers du service des enquêtes du module technologique de la Sûreté du Québec, se sont rendus à la résidence de Benjamin Bujold à Drummondville, où ils ont procédé à son arrestation.

Lors de la perquisition au domicile de l’accusé, du matériel informatique qui se trouvait sur place a été saisi pour fins d’analyse. Le travail des enquêteurs a permis de mettre la main sur plusieurs photos de pornographie juvénile, ainsi que 344 fichiers vidéo. Tous les documents ont été saisis et déposés en preuve.

L’accusé demeure en liberté le temps des procédures judiciaires

Le tribunal a demandé la confection d’un rapport sexologique et d’un rapport pré-sentenciel.

L’accusé devrait connaître sa sentence au début de 2022, alors que le tribunal aura en sa possession le rapport sexologique de l’accusé, délai qui permettra également la confection d’un rapport pré-sentenciel.

Au Québec, quiconque transmet, rend accessible, distribue, vend, importe ou exporte de la pornographie juvénile ou en fait la publicité peut être reconnu coupable d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de quatorze ans, la peine minimale étant d’un an.

Le Vingt55 et la Sûreté du Québec invitent les citoyens et citoyennes à signaler toute situation d’exploitation sexuelle des jeunes sur Internet aux autorités ou à l’adresse suivante : cyberaide.ca.

Benjamin Bujold a plaidé coupable à deux chefs d’accusation en matière de pornographie juvénile© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.