DRUMMONDVILLE
« C’est révoltant de constater que des entreprises installées au Québec, qui se prévalent de nos lois et de nos services, se ferment les yeux sur le contenu illégal qui transite par leurs serveurs. Elles ont minimalement une responsabilité morale de lutter contre ce fléau. Ceci dit, les faits rapportés ce matin nous démontrent clairement qu’il faut aller plus loin. Est-ce que le gouvernement était au courant ? Est-ce que les corps policiers enquêtent sur la situation ? Quelles mesures de protection ont été mises en place ? Nous exigeons des réponses rapides. Le bien-être de nos enfants et la réputation du Québec sont en jeu. » – Christine St-Pierre, députée de l’Acadie et ancienne vice-présidente de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs
Rappelons que la Commission spéciale sur l’exploitation des mineurs a déposé son rapport le 3 décembre dernier. Cinquante-huit recommandations ont été formulées et le rapport est le résultat d’un travail de concertation très complet qui a duré 18 mois. La recommandation 5 du rapport suggérait au gouvernement du Québec de confier « à des experts le mandat de produire un avis concernant la présence de pornographie juvénile sur des sites liés à des entreprises enregistrées au Québec et les mesures mises en place pour la prévenir et la réprimer. » – Jean Rousselle, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique