Procès de Félix Pagé: Les pièces à conviction et les éléments de l’enquête exhibés au jury

Procès de Félix Pagé: Les pièces à conviction et les éléments de l’enquête exhibés au jury
| ©Sûreté du Quebec et Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

AVIS AUX LECTEURS : CERTAINES PHOTOS PEUVENT ÊTRE CHOQUANTES.


DRUMMONDVILLE

Au procès de Félix Pagé qui se déroule au palais de justice de Drummondville, la Couronne a appelé trois témoins experts et enquêteurs à la barre, ce vendredi 11 janvier.

Pièces à conviction présentées au procès de Félix Pagé. | © Photos Sûreté du Québec et Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

Me Magali Bernier, procureure de la couronne, a dès l’ouverture du procès qui se tient devant juge et jury, fait témoigner le sergent enquêteur Mario Langelier qui est venu poursuivre le contre-interrogatoire mené par Félix Pagé, sur les moments précédant l’arrestation de Pagé, évoquant trois rencontres avec l’accusé, qui était à ce moment, un important témoin dans la disparition de Roland Baker.

Cet enquêteur, au terme de l’enquête et de la découverte du corps de Roland Baker, a procédé le lendemain à l’arrestation et à la mise en accusation de Pagé pour meurtre non-prémédité et outrage à un cadavre.

Long contre-interrogatoire de Pagé

Félix Pagé qui se représente maintenant seul, a longuement contre-interrogé le sergent enquêteur Langelier, sur la façon et la procédure qui ont conduit les enquêteurs à le faire passer «d’important témoin» à accusé.

Le contre-interrogatoire a été fastidieux car le juge a encore, de façons régulières, rappelé à l’ordre Félix Pagé.

«Vous vous débrouillez bien dans l’ensemble, mais vous devez orienter vos questions et ne pas argumenter avec le témoin.»

L’enquêteur Mario Langelier a finalement été libéré après avoir répondu aux questions tantôt évasives de Pagé et tantôt rejetées par la couronne.

Deux policiers témoignent dont le technicien en scène de crime Christian Cantin

Un deuxième enquêteur a très brièvement comparu. Il a informé le tribunal qu’il avait effectivement été impliqué à l’enquête. Il a fallu que quatre minutes afin que celui-ci soit remercié et qu’il cède sa place au technicien du SIJ, Christian Cantin.

Le technicien du SIJ est venu déposer en preuve les photos de la scène principale dans ce dossier: la résidence de Roland Baker.

Photos à l’appui, il est venu mettre en preuve l’album présentant l’extérieur de la maison et l’intérieur, pièce par pièce, jusqu’au réfrigérateur fermé et retenu par une vis, qui était caché derrière plusieurs débris. C’est l’endroit où le corps de Roland Baker a été découvert démembré et enveloppé dans une couverture et une toile de plastique appartenant à la victime.

Les images des couvertures, d’une scie et d’un bâton de baseball ensanglantés ont aussi été mis en preuve.

Ces éléments de preuve ont été retrouvés à quelques pieds du réfrigérateur.

Le procès a été ajourné jusqu’au lundi 14 janvier où le technicien du S.I.J Christian Quentin poursuivra son témoignage.

 

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Éric Beaupré
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