Projet de loi n° 83 : La FMPPQ propose de revoir la place de la médecine privée dans le système de santé

Projet de loi n° 83 : La FMPPQ propose de revoir la place de la médecine privée dans le système de santé
La FMPPQ, propose de revoir la place de la médecine privée dans le système de santé. @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Face à un réseau de la santé sous pression et à des besoins grandissants en matière d’accès aux soins, neuf médecins québécois exerçant en pratique privée annoncent la création de la Fédération des médecins de pratique privée du Québec (FMPPQ). Cette nouvelle organisation vise à jouer un rôle actif dans les discussions sur l’avenir du système de santé et à proposer des solutions concrètes pour améliorer son efficacité et son accessibilité.

La FMPPQ souhaite mettre en lumière la complémentarité entre le secteur public et le secteur privé, en informant les décideurs et la population sur la contribution essentielle des médecins exerçant hors du réseau public. Elle entend également représenter ses membres et favoriser un dialogue constructif visant à optimiser l’offre de soins au Québec.

Recommandations sur le projet de loi n° 83

Dès son lancement, la Fédération marque son engagement en soumettant un mémoire sur le projet de loi n° 83, Loi favorisant l’exercice de la médecine au sein du réseau public de la santé et des services sociaux.

« Il s’agit d’une première action qui illustre notre volonté de contribuer activement aux décisions ayant un impact direct sur l’offre de soins au Québec », explique Dr Pascal-André Vendittoli, président de la FMPPQ.

Dans ce mémoire, la FMPPQ propose plusieurs ajustements afin d’élargir l’accès aux soins et d’encourager la collaboration entre les secteurs public et privé :

Abolition de l’obligation pour les nouveaux médecins de travailler cinq ans dans le réseau public avant d’exercer en privé.

Assouplissement des contraintes administratives afin d’améliorer l’attractivité de la profession.

Suppression des pénalités financières imposées aux médecins ne respectant pas l’article 27 de la Loi sur l’assurance maladie, ou à tout le moins, une modulation des montants selon le coût réel de formation par spécialité.

Facilitation de l’accès aux salles d’opération pour les chirurgiens souhaitant exercer dans le réseau public.

Analyse approfondie des raisons du départ des médecins vers d’autres provinces ou pays afin de déterminer les solutions les plus efficaces pour y remédier.

« Dans la plupart des pays dotés d’un système de santé universel, les secteurs public et privé travaillent de concert pour offrir des soins de qualité, au meilleur coût et dans des délais optimaux. Il est primordial de favoriser cette synergie au Québec », conclut Dr Vendittoli.

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Éric Beaupré
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