Aide financière d’urgence pour les personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale

Aide financière d’urgence pour les personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale
© Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Comme prévu dans le cadre de la réforme du régime d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), le ministre de la Justice et procureur général du Québec, M. Simon Jolin-Barrette, ainsi que la ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, annoncent le déploiement d’une aide financière d’urgence (AFU) pour les personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale.

Le programme sera d’abord disponible dans les régions de Laval et de la Montérégie, puis sera déployé partout au Québec dans les prochains mois.

L’AFU permettra à une personne victime de violence dont la sécurité ou celle de ses enfants est compromise de quitter rapidement un milieu dangereux. Élaboré en collaboration avec les organismes qui viennent en aide aux personnes victimes, ce programme contribue à assurer un filet de sécurité autour des personnes victimes en situation d’urgence.

Le fonctionnement de l’aide financière d’urgence

Le nouveau service sera administré par les organismes SOS violence conjugale et Info-aide violence sexuelle, en fonction de la nature de la violence subie. Les intervenants de première ligne, comme les policières et policiers, les maisons d’hébergement ou les centres d’aide aux victimes, pourront contacter les administrateurs de l’AFU 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Pour éviter à la personne victime de devoir répéter son histoire à plusieurs reprises, ce sont les administrateurs de l’AFU qui communiqueront avec les fournisseurs de services pour répondre aux besoins de la personne victime. Plusieurs dépenses pourront être couvertes, notamment les frais de transport et d’hébergement ainsi que les frais de subsistance de la personne victime et des personnes à sa charge.

« Nous ne voulons plus que les personnes victimes hésitent à quitter un milieu dangereux. Lorsqu’une personne se sent en danger, il ne doit pas y avoir de barrière financière. L’aide financière d’urgence aidera les personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale à reprendre le contrôle de leur vie. Je tiens à remercier les nombreux partenaires et intervenants qui travaillent en étroite collaboration afin d’assurer le succès de ce programme. » – Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec

« C’est un réel soulagement de savoir que les personnes victimes de violence sexuelle, de violence conjugale et d’exploitation sexuelle pourront plus facilement quitter un milieu dangereux en bénéficiant du soutien financier nécessaire. Le Programme d’aide financière d’urgence guidera en outre les personnes victimes vers d’autres ressources pour obtenir de l’aide à plus long terme. » Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

L’implantation de l’aide financière d’urgence répond aux recommandations du rapport Rebâtir la confiance, déposé en décembre 2020 par le Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale. Elle fait également suite au Plan d’action spécifique pour prévenir les situations de violence conjugale à haut risque de dangerosité et accroître la sécurité des victimes 2020-2025.

Ce programme est pérennisé grâce à la Loi visant à aider les personnes victimes d’infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement, soit la réforme de l’IVAC, entrée en vigueur le 13 octobre.

Éric Beaupré
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