DRUMMONDVILLE
Le déploiement rapide par les policiers de la SQ munis du défibrillateur externe automatisé (DEA) ont fait la différence pour cet homme @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.
Selon le récit des événements obtenu et confirmé par Vingt55, l’incident s’est déroulé jeudi dernier vers 20h30 à l’hotel Best Western de Drummondville. L’homme de 47 ans circulait dans l’hôtel quand il s’est soudainement effondré. Un client de l’hôtel, témoin du malaise et de l’arrêt cardiovasculaire, a immédiatement demandé de l’aide et entrepris des manœuvres de RCR.
Une intervention rapide avec des manœuvres de RCR d’un client de l’hotel et le déploiement rapide par les policiers de la Sûreté du Québec munis du défibrillateur externe automatisé (DEA) ont fait la différence pour cet homme. Tout s’est enchaîné rapidement, comme l’a appris Vingt55, entre le moment où la victime est tombée au sol, les premières manœuvres et l’arrivée du DEA, il ne s’est écoulé que quelques minutes confirmé le Sergent Louis-Philippe Ruel de la Sûreté du Québec en entrevue au Vingt55. Le premier choc a été administré par les agents de la Sûreté du Québec, confirmant que tout n’était pas joué et que l’homme avait de bonnes chances de survie.
La Sûreté du Québec confirme que les deux agents étaient à proximité lors de l’appel initial. Ils ont rejoint la victime, mis en place et activé le DEA, et administré l’un des 4 chocs que le patient allongé au sol a reçus. Les paramédics ont pris le relais, comme l’a expliqué un témoin en entrevue au Vingt55. Une fois dans l’ambulance, les paramédics ont confirmé que la victime avait repris conscience, confirme la Sûreté du Québec (SQ).
Un témoin de l’événement n’a pas hésité à mentionner que devant l’urgence de la situation et l’arrivée des policiers avec le DEA, tout le monde retenait son souffle.
Une fois le DEA mis en place et déclenché par les policiers de la Sûreté du Québec, tous les espoirs étaient permis. »De voir une personne reprendre vie sous nos yeux, donnant la chair de poule » mentionne le témoin qui a contacté le Vingt55. Les policiers étaient visiblement heureux et soulagés de la tournure des événements quand ils ont appris lors du transport vers l’hôpital que l’homme était visiblement tiré d’affaire.
Mme Catherine Lague-Beaulieu, directrice des ventes de l’hôtel et responsable des communications contactées par Vingt55, confirme les événements.
En effet, la situation était critique, la survie de l’homme était visiblement en jeu selon le rapport des employés et des autorités. « L’intervention rapide de tout le monde et l’arrivée rapide des policiers des deux agents de la Sûreté du Québec qui ont déployé le DEA ont fait la différence, » estime Mme Lague-Beaulieu. Il faut en effet reconnaître que sans leur intervention, les chances de survie auraient pu être moindres. Autant la rapidité d’intervention du client témoin du malaise que l’arrivée rapide des policiers et des paramédics qui ont pris en charge la victime, réanimée, confirment que cet homme a eu la chance de pouvoir compter sur des gens, policiers rapides et efficaces.
Contacté par le Vingt55, Frédéric Parent, propriétaire de FIMUQ, une entreprise spécialisée dans la formation aux premiers soins et à l’utilisation du DEA, confirme que les premières secondes et minutes sont capitales.
Chaque minute entre l’appel au 911, dans ce cas-ci par un employé de l’hôtel, et les premières manœuvres de RCR, qui techniquement arrêtent le sablier, pour ainsi dire, permet de maintenir les chances de survie d’une victime. Le déploiement et l’utilisation efficace du défibrillateur automatisé (DEA) améliorent les chances jusqu’à l’arrivée des paramédics. Comme le rapportait Vingt55 lors d’un autre événement, et comme l’a rappelé Me Parent, l’utilisation d’un DEA à Drummondville a permis à une jeune employée de sauver la vie d’un client de Wal-Mart. Comme le démontre cette dernière intervention réussie encore une fois, les bonnes techniques de RCR et l’utilisation adéquate du DEA augmentent significativement les chances de survie d’une victime, » confirme M. Parent.
Selon le dernier bilan médical, l’homme qui a été transféré de Drummondville vers l’hôpital de Fleurimont est maintenant sur pied et en bonne santé, confirme le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).