DRUMMONDVILLE
Sans la générosité de celles et ceux qui acceptent de faire un tel don à leur décès, et sans l’accord des proches du donneur de respecter ce choix, il serait impossible de répondre aux besoins des personnes malades ou accidentées ayant besoin d’une greffe. Le décès d’un proche est toujours un moment difficile. Le fait de bien connaître la volonté de la personne facilite la discussion avec l’équipe médicale et Héma-Québec, qui est responsable du prélèvement, de la préparation et de la distribution des tissus humains.
Le don de tissus humains : la vie en héritage
Très souvent, les proches des donneurs de tissus humains témoignent du fait ce don leur permet de trouver un sens au décès de l’être cher. Pour la mère de Catherine Poulin, décédée dans un accident avec son amoureux Jérémy Routhier alors qu’ils étaient tous deux âgés de 17 ans, la décision a été facile à prendre. « Malgré son jeune âge, ma fille nous avait clairement fait part de sa décision s’il lui arrivait quoi que ce soit. Tout comme Jérémy l’avait fait avec sa famille. C’est pourquoi nous n’avons pas hésité lorsque l’équipe médicale nous a approchés : c’était une évidence. Bien que nous ressentions toujours la douleur de la perte de nos enfants, nous sommes réconfortés de savoir que leur don pourra redonner la santé à plusieurs personnes. », confie Sophie Thivierge.
Pour en savoir davantage sur le don de tissus humains, visitez le site Web d’Héma-Québec au www.hema-quebec.qc.ca, section Tissus Humains.