Temps des Fêtes 2024 : Un bilan nuancé pour la restauration au Québec, Drummondville se distingue avec une initiative originale

Temps des Fêtes 2024 : Un bilan nuancé pour la restauration au Québec, Drummondville se distingue avec une initiative originale
Un party des Fêtes réinventé par le Collège Saint-Bernard au cœur du centre-ville, salué par Stéphane Proulx, propriétaire du célèbre Bar Tapas Le Baboune de Drummondville,@ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

En ce début janvier, l’Association Restauration Québec (ARQ) a sondé les gestionnaires d’établissements de restauration afin de dresser un bilan de la période des Fêtes et d’évaluer comment celle-ci s’est réellement déroulée. À Drummondville, comme dans l’ensemble de la province, les restaurateurs et commerçants espéraient pouvoir compter sur cette période importante pour conclure l’année 2024 et entamer 2025 avec des recettes enrichies et un bilan positif.

En ce début janvier, l’Association Restauration Québec (ARQ) a sondé les gestionnaires d’établissements de restauration afin de dresser un bilan de la période des Fêtes et savoir comment celle-ci s’est réellement déroulée. Pour la moitié des répondants (50 %), les Fêtes demeurent la période la plus lucrative ou l’une des plus lucratives de l’année. Elle demeure donc très importante pour l’industrie, alors que cette dernière entre dans la période la plus tranquille de l’année, soit les mois de janvier et de février, quand les clients coupent dans leurs dépenses après les achats de Noël.

Pour la moitié des répondants (50 %), les Fêtes demeurent la période la plus lucrative ou l’une des plus lucratives de l’année. Elle demeure donc très importante pour l’industrie, alors que cette dernière entre dans la période la plus tranquille de l’année, soit les mois de janvier et de février, quand les clients coupent dans leurs dépenses après les achats de Noël.

Dans l’ensemble, les répondants ont été 44,6 % à dire que la clientèle avait été plus nombreuse que pendant une semaine normale et pour 14,1 % d’entre eux, le restaurant affichait même complet. La reste des répondants a mentionné avoir eu un achalandage semblable à une semaine normale dans 23,9 % des cas ou, pour les moins chanceux, il aurait été moins bon qu’une semaine normale, à hauteur de 17,1 %.

Afin de savoir si cette période des Fêtes avait été différente de l’an dernier, l’ARQ a demandé aux personnes sondées si elles avaient eu plus d’achalandage, moins, ou encore si ce dernier avait été semblable à l’année précédente pour la même période.

Pour près du tiers des répondants, la période aura été positive, car ils sont 31,5 % à dire qu’ils ont connu un achalandage plus grand et 37 % à avoir eu un achalandage comparable, ce qui n’est pas mauvais en soi. L’achalandage aurait été moins bon que l’an dernier pour 31,5 % d’entre eux.

Le souper a été le choix le plus populaire quant au moment de fréquentation des établissements par la clientèle, à hauteur de 57 %, suivi du dîner avec 22,6 %. Le déjeuner et le brunch finissent bons derniers avec seulement 12,9 % et 7,5 % respectivement. Ces deux derniers choix semblent plus populaires pour Pâques, tel que constaté dans un sondage précédent sur cette fête.

L’ARQ a aussi profité de ce sondage pour poser la question aux restaurateurs à savoir si le congé de TPS avait eu un effet sur leurs activités. Ils sont 12 % à avoir accueilli positivement la mesure, mais 80 % à ne pas avoir vu d’effet immédiat. Cependant, comme ce congé de taxe fédérale est en vigueur jusqu’au 15 février inclusivement, l’Association croit que c’est à partir de janvier et jusqu’à la date limite de ce congé en février que nous pourrons observer, ou non, un effet de levier sur la fréquentation et les dépenses de la clientèle.

Depuis 1938, l’Association Restauration Québec agit comme le plus important regroupement de l’industrie. Elle a pour mission de soutenir l’essor et la prospérité de l’industrie de la restauration au Québec. Elle contribue au succès de ses 5 200 membres en défendant leurs intérêts auprès des différents paliers de gouvernement, en leur offrant des avantages économiques exclusifs et en leur fournissant de l’information pertinente et privilégiée.

À Drummondville, plusieurs restaurateurs ont connu une période particulièrement occupée, avec des restaurants affichant complet à plusieurs reprises.

Comme le rapportait Stéphane Proulx, propriétaire du restaurant Le Baboune, cette année, le bouche-à-oreille et l’excellente réputation des commerces et commerçants locaux ont permis à l’ensemble des restaurateurs de tirer leur épingle du jeu. Ils ont ainsi réussi à combler les soirées cruciales des fêtes et des partys de bureau.

Une initiative culinaire originale du Collège Saint-Bernard (CSB) pour la période des Fêtes à Drummondville

Peu d’activités et d’événements festifs ou d’initiatives de ce genre ont eu lieu au centre-ville de Drummondville cette année, ont souligné plusieurs commerçants rencontrés par Le Vingt55. Une initiative qui n’est pas passée inaperçue à Drummondville a marqué la période des Fêtes 2024 grâce à un concept novateur proposé par le Collège Saint-Bernard (CSB).

Comme le rapportait Le Vingt55, le Collège Saint Bernard a décidé cette année de réinventer le traditionnel party des Fêtes de son personnel.

Sous l’impulsion de Martin Arsenault, animateur de vie scolaire et responsable des activités parascolaires, le Collège Saint-Bernard a organisé un parcours culinaire et festif dans six restaurants et bars du centre-ville de Drummondville.

Un peu plus de 120 employés, enseignants et membres du personnel de soutien et professionnel, répartis en cinq groupes d’environ 24 participants chacun, ont envahi le centre-ville pour un rendez-vous inédit et festif.

Une initiative saluée par les restaurateurs locaux

Pour les restaurateurs et commerçants locaux interrogés, cette initiative du Collège Saint-Bernard a été perçue comme l’une des plus positives des dernières années. Non seulement elle a permis de célébrer les Fêtes différemment, mais elle a également soutenu l’économie locale et les commerces de la région.

Plusieurs commerçants espèrent que cette initiative sera reprise par d’autres entreprises de la MRC, voire étendue à l’ensemble des villes. Selon eux, un tel projet permettrait non seulement de découvrir ou redécouvrir les établissements locaux, mais aussi de renforcer les liens entre les commerces et leur clientèle dans une ambiance festive.

Une formule festive et concept original qui séduit

Stéphane Proulx, propriétaire du célèbre Bar Tapas Le Baboune, situé au centre-ville de Drummondville, a confié au Vingt55 « C’est une excellente idée qui permet de renforcer les liens entre les commerces du centre-ville et de faire découvrir nos tables et menus de façon festive et positive. » Les six établissements visités. Le Baboune Bar TapasLe Chalumeau Le St-Georges, Le 200 Brock,  L’Aubier et Le Looba, ont chacun accueilli les cinq groupes à tour de rôle. Cette formule dynamique a permis de varier les plaisirs, de maintenir une ambiance festive tout au long de la soirée et de dynamiser l’esprit du traditionnel party des Fêtes des employés du CSB.

Ce parcours culinaire a également mis en valeur la diversité des établissements de Drummondville, démontrant ainsi l’importance de telles initiatives pour dynamiser le cœur de la ville, particulièrement en période des Fêtes.

Éric Beaupré
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