Une possible goutte de sang sur les bottes de travail de Pagé

Une possible goutte de sang sur les bottes de travail de Pagé
| © Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les policiers ont saisi les bottes de travail de Félix Pagé qui semblait contenir une goutte de sang et ont effectué des tests qui ont révélé la présence de présumé sang sur plusieurs parties de son corps.

Après l’arrestation de Félix Pagé, le 24 mai 2017, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont fouillé son appartement situé au 48-A rue Plamondon à Drummondville.

Ils ont saisi plusieurs objets, dont ses bottes de travail sur laquelle se trouvait de la peinture mauve, vue sur la scène de crime, et une goutte qui ressemblait à du sang sur le cap d’acier.

De plus, la technicienne en scène de crime, Louise Charbonneau, a détecté la présence de sang sur Félix Pagé, accusé de meurtre au deuxième degré de Roland Baker et d’outrage à son cadavre.

Mme Charbonneau a rencontré le suspect au poste autoroutier de la Sûreté du Québec, près de l’autoroute 20 à Drummondville, afin de le soumettre à l’expertise «bluestar». Ce test permet de révéler, à la noirceur, les traces de sang lavées, effacées ou invisibles à l’œil nu.

«Quand le produit est appliqué soit sur un objet ou une personne, ça réagit à une possibilité de présence de sang», a-t-elle spécifié au procès de M. Pagé, qui se déroule devant jury.

Le produit réagit

Mme Charbonneau a donc dissout deux pastilles dans de l’eau distillée. Elle a demandé à M. Pagé de se dévêtir, en gardant ses sous-vêtements, et a vaporisé la solution sur ses bras, ses mains, ses jambes et ses pieds. Elle a ensuite fermé les lumières pour voir la réaction du produit sur le corps du suspect.

«Une luminescence est apparue à tous les niveaux (…) à tous les endroits que j’ai expertisés avec mon produit», a déclaré la policière.

En contre-interrogatoire, vendredi, Félix Pagé a demandé si ce produit pouvait réagir sur autre chose que du sang.

«Effectivement il peut y avoir d’autres réactions», a indiqué Mme Charbonneau.

C’est la raison pour laquelle elle a prélevé six échantillons de sang sur l’accusé et les a envoyés pour les faire analyser au laboratoire de sciences judiciaires.

Me Magali Bernier et Me Caroline Fontaine, procureures de la Couronne, compléteront d’ailleurs leur preuve en faisant entendre, lundi 21 janvier, leur dernier témoin, soit Maria Fiorello, biologiste de ce laboratoire.

Blessures

Mme Charbonneau a finalement observé plusieurs marques de blessures sur l’homme de 25 ans, qu’elle a photographiées. Des coupures, d’une longueur variant de 7 à 8,8 cm, étaient visibles sur son thorax et sur son sein gauche.

Plusieurs éraflures d’environ 1 cm se retrouvaient dans le haut du corps de Pagé.

 

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