Accusation d’agression sexuelle armée, de séquestration et menace de mort pour un sexagénaire de Saint-Eugène.

Accusation d’agression sexuelle armée, de séquestration et menace de mort pour un sexagénaire de Saint-Eugène.
© Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC Drummond et le service d’identité judiciaire (SIJ) ont ouvert une enquête à la suite d’un événement qui serait survenu le ou vers le 13 avril dernier sur le territoire de la MRC Drummond.

Alain Boucher, 61 ans, un résident de Saint-Eugène, fait face à de graves chefs d’accusation d’agression sexuelle armée et de séquestration.

L’accusé a rapidement été arrêté à la suite des dénonciations effectuées par les présumées victimes le week-end dernier sur le territoire de la MRC de Drummond.

Boucher a été rencontré par les enquêteurs avant d’être transféré au palais de justice de Drummondville où il a comparu lundi en après-midi. Le sexagénaire a été accusé d’avoir agressé sexuellement une jeune femme en utilisant une arme, d’avoir séquestré la victime, de s’être livré à des voies de fait et des menaces de mort en utilisant une arme lors des agressions et événements reprochés.

Une deuxième victime lors du même événement

Selon les chefs d’accusation et dénonciations, Boucher est également accusé de s’être livré à des voies de fait et menaces de mort sur un individu présent lors des événements.

La nébuleuse et sordide agression aurait eu lieu vers le 13 avril, les enquêteurs de la Sûreté du Québec et le service d’identité judiciaire (SIJ) ont été appelés à se rendre sur les lieux de la présumée agression afin de recueillir des preuves et éléments d’enquête afin de faire la lumière sur les déclarations faites par les présumées victimes qui ont été rencontrées lors du week-end par les enquêteurs.

La Couronne s’est opposée à la remise en liberté de l’accusé lors de sa comparution, celui-ci doit revenir au tribunal pour l’enquête sur remise en liberté.

PRÉSOMPTION D’INNONCENCE

Explications

Le Vingt55 rappelle que toute personne accusée au criminel a droit et bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à la décision d’un juge au terme d’un processus judiciaire complet

Ainsi:

Le système pénal canadien repose sur un principe fondamental : toute personne accusée d’avoir commis une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie hors de tout doute raisonnable devant un tribunal.

Comme une personne accusée d’un crime s’expose à de lourdes conséquences, la présomption d’innocence revêt une importance capitale. Ce droit est reconnu à l’article 11d) de la Charte canadienne des droits et libertés. La présomption d’innocence est un droit individuel qui exige que :

l’accusé n’a pas à prouver qu’il est innocent, sa culpabilité doit être établie par le poursuivant, par une preuve hors de tout doute raisonnable;

la charge de le prouver incombe à l’État, au Québec, il s’agit du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui agit par l’entremise de ses procureurs aux poursuites criminelles et pénales;

les poursuites criminelles doivent se dérouler conformément aux procédures légales et à l’équité.

 

Éric Beaupré
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