Accusé de crimes sexuels sur mineurs, le procès de Yonmanuel Perez Capellan se poursuit au palais de justice de Drummondville

Accusé de crimes sexuels sur mineurs, le procès de Yonmanuel Perez Capellan se poursuit au palais de justice de Drummondville
Yonmanuel Perez Capellan accusé de crimes sexuels sur mineurs © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le présumé pédophile Yonmanuel Perez Capellan a vu l’un de ses procès pour des crimes sexuels sur des mineurs s’ouvrir aujourd’hui au palais de justice de Drummondville pour des agressions à caractère sexuel commises sur une jeune présumée victime de moins de 16 ans.

Yonmanuel Perez Capellan accusé de crimes sexuels sur mineurs © Vidéo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

En effet, le Vingt55 a assisté à l’ouverture du procès fixé pour quatre jours par le Tribunal alors que l’accusé a vu l’un de ses procès débutés pour des gestes et agressions sexuelles qui auraient été commis entre janvier 2003 et décembre 2008 alors que la présumée victime au dossier était mineure au moment des fait reprochés.

Un premier témoin entendu a dépeint l’individu comme un homme sans emploi, peu travaillant et qui a profité de ses nombreux temps libres pour commettre les présumées agressions.

Interrogé par la procureure de la Couronne, Me Justine Denis Giard,  le principal témoin dans cette affaire a répondu avec aplomb en interrogatoire et contre-interrogatoire devant l’honorable Juge Hélène Fabi.

Soutenu par le CAVAC, ce témoin rapporte plusieurs événements où l’accusé aurait fait subir des pressions sur la présumée victime, la contraignant dans ses déplacements allant même jusqu’à l’enfermer à l’extérieur en guise de punition. ‘’Il voulait vraisemblablement montrer son autorité, voilà ce qui motivait son contrôle sur la plaignante et victime au dossier alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, a relaté le témoin en ouverture de procès.

L’accusé fait face à sept (3) chefs d’accusation soit d’agression sexuelle, contacts et incitation à des contacts sexuels alors que l’accusé aurait forcé la présumée victime à des rapports sexuels alors que celle-ci était en très jeune âge. Dans le dossier présenté devant l’honorable juge Fabi, l’avocate de la défense, Me Bernier a déposé une requête en arrêt des procédures qui sera également entendu demain par le tribunal.

19 chefs d’accusation à caractère sexuel dans un autre dossier sur trois autres présumées victimes, toujours d’âge mineur.

En effet, Yonmanuel Perez Capellan doit revenir au palais de justice de Drummondville devant la juge en novembre prochain alors qu’il fera face cette fois à 19 chefs d’accusation d’agression sexuelle sur d’autres présumées victimes, tous d’âges mineur au moment des faits allégués. Les gestes auraient été commis, cette fois entre 2012 et 2016, à Saint-Majorique dans la MRC de Drummond.

L’honorable Juge Fabi a émis une ordonnance de non-publication sur les noms des victimes et témoins et leurs liens avec l’accusé afin de protéger leurs identités.

Le présumé pédophile, bien sûr présent lors du procès, demeure impassible aux récits des gestes reprochés, alors que le procès auquel il fait face est prévu pour quatre (4) jours au palais de justice de Drummondville.

Yonmanuel Perez Capellan accusé de crimes sexuels sur mineurs © Photo Éric Beaupré Vingt55. Tous droits réservés.

Infos juridiques

Le procès

Pendant le procès, le poursuivant et l’avocat de la défense font comparaître des témoins et présentent des preuves et des arguments pour défendre leur cause. Le poursuivant est le premier à prendre la parole et est suivi de l’avocat de la défense. Même s’il y a eu une enquête préliminaire, les témoins devront quand même témoigner lors du procès et peuvent être contre-interrogés sur ce qu’ils disent pendant le procès ou ce qu’ils ont dit pendant l’enquête préliminaire. Le contre-interrogatoire est une façon de vérifier la véracité des affirmations d’un témoin.

Un accusé a le droit de garder le silence. Il n’est pas obligé de présenter des preuves pendant le procès. Si un accusé choisit de présenter des preuves, alors il peut être contre-interrogé par le poursuivant et est obligé de répondre aux questions.

Après que tous les témoins aient été entendus, le poursuivant et l’avocat de la défense présentent leurs plaidoiries finales. Si le poursuivant peut prouver la culpabilité de l’accusé hors de tout doute raisonnable en se fondant sur la preuve, l’accusé sera déclaré coupable. Si la culpabilité de l’accusé ne peut pas être prouvée hors de tout doute raisonnable, il sera acquitté ou déclaré non coupable

Éric Beaupré
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