DRUMMONDVILLE
En effet, des employés du Tim Horton de Saint-Germain en bordure de l’autoroute 20 rencontré par le Vingt55 confirment qu’une photo de Cynthya Desjardins circule parmi les employés, qui doivent lui interdire l’accès et le service, une situation déplorable et inexplicable qui lui porte non seulement préjudice, mais qui porte aussi atteinte à sa réputation, clame la cliente, qui souhaite dénoncer la situation et avoir des explications.
L’incident est arrivé après que la cliente se soit acheté un sandwich déjeuner chez Tim Hortons.
« Je me suis acheté un sandwich en janvier dernier au Tim Hortons, une coquille d’œuf m’a laissé une bonne blessure, une lacération. Je venais de quitter le commerce », explique Cynthya Desjardins en entrevue au Vingt55 . « C’est après avoir mordu dans le sandwich qu’une douleur accompagnée d’un léger saignement m’a permis de réaliser que je venais de mordre une coquille d’œuf qui se trouvait dans le sandwich. C’est en retournant mon sandwich à l’intérieur et après mes remarques que l’employé m’a rapidement offert un autre sandwich et 25 $ en cartes-cadeaux valides dans leur commerce. J’ai quitté le restaurant et sans plus d’explications, la situation s’est corsée. Quelques semaines après avoir récupéré et m’être remis de ma blessure, je suis retournée dans un autre Tim Hortons, sur le boulevard Saint-Joseph, pour y prendre un sandwich déjeuner, une habitude », explique la cliente, qui demeure à Saint-Edmond-de-Grantham.
« Un peu craintive j’ai vérifié mon sandwich avant de le manger, j’ai découvert à nouveau un bout de coquille dans le sandwich », explique Cynthya Desjardins, qui est retournée immédiatement à l’intérieur pour inviter la gérante à peut-être mieux préparer les déjeuners afin d’éviter qu’un client, ou même un enfant, se blesse ou s’étouffe avec une coquille d’œuf.
Une bonne intention qui lui vaudra d’être bannie sans plus d’explications des Tim Hortons du boulevard Saint-Joseph et de Saint-Germain.
À sa grande surprise, un mot d’ordre a été passé chez les employés et sa photo circule sur un communiqué interne transmis par les membres de la direction de chez Tim Hortons à tous les employés.
« C’est lors d’une visite au service au volant, où j’ai voulu me procurer un café tout simplement, qu’un employé m’a invitée à quitter les lieux et a refusé de me servir sans me donner d’explications, me disant qu’il avait reçu l’ordre de la gérante du Tim Hortons et qu’il devait agir en conséquence. »
Une deuxième visite, cette fois avec des amis, crée un profond malaise et un préjudice bien inutile
« C’est lors d’une autre visite, cette fois où j’étais passagère dans un véhicule, alors que la conductrice a décidé d’emprunter le service au volant pour se prendre un café et m’en offrir un, que la situation s’est de nouveau corsée », explique Mme Desjardins
« C’est rendu au moment de prendre nos cafés et de payer que l’employé a informé la conductrice qu’elle ne serait pas servie et que nous n’aurions pas nos cafés, en informant la conductrice qu’en ma présence, elle avait l’ordre de ne servir personne. »
Demandant des explications sur la situation, l’employé a répondu qu’il ne savait pas pourquoi, mais qu’il en était ainsi et a invité celle-ci à quitter les lieux, tout simplement. Une autre employée s’est alors présentée à la fenêtre afin de préciser que le Tim Hortons ferait appel aux policiers pour les faire partir et la situation.
« Une situation bien embarrassante, je passe pour une voleuse », s’indigne la cliente, cette fois blessée dans sa dignité devant une amie qui n’y comprenait rien.
« Évidemment, malgré mes explications la situation reste peu claire et ambiguë pour celle qui m’accompagnait et qui comprend très mal que le simple fait d’avoir demandé un remboursement pour un déjeuner qui m’a infligé une blessure peut à ce point me faire interdire de me présenter dans un Tim Hortons comme cliente ou même comme passagère dans un véhicule »
Rencontrés sur place par le Vingt55 le week-end dernier, quelques employés du Tim Hortons de Saint-Germain ont en effet confirmé qu’un message interne avec la photo de la cliente avait été transmis aux employés avec l’ordre de ne plus la servir.
« Oui, en effet, je ne sais pas plus pourquoi aujourd’hui, mais nous devons tous lui refuser l’accès et de la servir », de confirmer l’une des employés du Tim Hortons de Saint-Germain, visiblement mal à l’aise de la situation. « Je ne sais pas pourquoi, mais, en effet, nous avons tous reçu cette directive depuis janvier dernier et elle s’applique encore aujourd’hui a la demande de la direction » confirme l’employée.
Invitée à commenter la situation, la gérante du commerce n’était pas en mesure de prendre l’appel. Quelques tentatives de contact auprès du service à la clientèle et du siège social de l’entreprise afin d’avoir leur version et explication sont demeurées vaines. La propriétaire du commerce Tim Hortons de St-Germain n’avait toujours pas, elle non plus, retourné nos demandes d’entrevue en début de semaine.
Une bonne intention qui lui vaudra d’être bannie sans plus d’explications des Tim Hortons et même du service au volant © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.