DRUMMONDVILLE
« Nos producteurs agricoles ont été sacrifiés trois fois de suite, par les conservateurs et les libéraux, dans les accords de libre-échange. Aujourd’hui, nous constatons aussi qu’ils n’ont pas reçu un seul chèque d’indemnisation avant le déclenchement des élections. Dès notre retour au Parlement, nous allons déposer un projet de loi pour mettre fin à ce cycle de trahisons du fédéral et garantir qu’il n’y ait plus jamais de brèche dans la gestion de l’offre lors des négociations d’accords commerciaux », a déclaré M. Champoux.
Le projet de loi que Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, a dévoilé jeudi matin « modifie la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement afin d’interdire au ministre de négocier un accord commercial qui aurait pour effet d’affaiblir le système de gestion de l’offre ».
Les partis se sont tous engagés à maintes reprises en Chambre à protéger intégralement la gestion de l’offre. Or, les conservateurs ont négocié une brèche dans la gestion de l’offre dans l’accord économique et commercial global avec l’Europe. Les libéraux ont quant à eux négocié deux brèches, dans le Partenariat transpacifique et dans l’Accord Canada— États-Unis—Mexique.
« On ne peut plus se fier à la parole donnée des partis fédéraux. Il faut les empêcher par loi de brader une nouvelle fois nos agriculteurs. Il en va de la survie de notre modèle agricole fondé sur l’entreprise familiale plutôt que la méga-industrie, sur l’occupation de notre territoire et la mise en valeur de nos régions. Le Bloc Québécois sera toujours le plus fidèle allié de nos agriculteurs et de nos régions agricoles au Parlement fédéral », a conclu Martin Champoux.