Soirée tapis rouge : le 7e art célèbre le court-métrage avec éclat au Festival de films indépendants de Drummondville 2025

Soirée tapis rouge : le 7e art célèbre le court-métrage avec éclat au Festival de films indépendants de Drummondville 2025
Soirée tapis rouge : le 7e art célèbre le court-métrage avec éclat au Festival de films indépendants de Drummondville 2025 @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Le Cinéma Capitol de Drummondville a déroulé le tapis rouge ce jeudi soir à l’occasion de la deuxième soirée officielle du Festival de Films Indépendants de Drummondville (FFID). Fidèle à sa mission de démocratiser l’art cinématographique et de valoriser le court-métrage indépendant, le festival a proposé au public une programmation éclatée, accessible et porteuse de sens, dans une ambiance chaleureuse et engagée.

Soirée Tapis rouge : Drummondville célèbre le court-métrage avec éclat au Festival de Films Indépendants @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Dès 18 h, plus d’une vingtaine de cinéastes, comédiens et artisans du 7e art ont foulé le tapis rouge sous les projecteurs, accueillis avec enthousiasme par l’équipe du festival et les passionnés venus en grand nombre. L’équipe du Vingt55 était sur place pour couvrir cette soirée phare et rencontrer ces créateurs venus partager leur passion avec le public.

Une ouverture marquée par l’émotion et l’engagement

La directrice du festival, Annie Hamel, accompagnée de Maxim Poirier, nouvelle directrice du Cinéma Capitol, a lancé la soirée avec un discours rempli d’émotion, soulignant l’évolution de cette aventure cinématographique née d’un rêve personnel :

« C’est un rêve qui a germé dans mon esprit pendant quelques années, et qui a pris vie grâce à la complicité de Guillaume et Frédéric Venne, copropriétaires des cinémas RGFM », a-t-elle souligné.

Avec eux, elle a cofondé Cinéfilm RGFM qui a pour objectif de rendre le cinéma, et tout particulièrement le court-métrage, accessible au plus grand nombre, en mettant en lumière la diversité, la créativité et l’audace des cinéastes émergents d’ici et d’ailleurs.

Une programmation soigneusement sélectionnée

À 19 h 10, les lumières se sont tamisées pour laisser place à une sélection de courts-métrages marquants, choisis avec soin par le comité de programmation du FFID :

  • Tout ce qui gronde – d’Ève Saint-Louis, avec Thiago Plourde, Gabriel Béthouart, Florence Bouleineau et Laurence Ménard

  • Anastasia – de Timur Aslaev, coproduit par Guillaume Chabot

  • L’erreur – de Bassem Ramadan et Louis-Philippe Huppé, avec David Bachy

  • Les Patins – de Halima Ouardiri, avec Inès Figouli, Mani Soleymanlou et Sophie Cadieux

  • Aimé (Le dernier mardi) – de Fanny Mallette, avec Marc Messier et Christine Beaulieu

  • Petit Pas – de Jimmy G. Pettigrew, écrit et produit par Jean-Baptiste Lévesque, avec Édouard-B. Larocque

Ce dernier film, Petit Pas, a d’ailleurs suscité une vive ovation. Sélectionné dans plus de 20 festivals à travers le monde, il a été présenté en primeur à Drummondville, un double honneur, d’autant plus que son acteur principal, Édouard-B. Larocque, est originaire de la ville.

Un immense travail collectif, dont le succès a été rendu possible essentiellement grâce à l’efficacité de Geneviève Biron et d’Isabelle Smith @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Tout au long de la soirée, chaque équipe présente s’est montrée généreuse, offrant entrevues, séances photo et échanges spontanés avec le public. Cette proximité a permis aux festivaliers de mieux comprendre les démarches créatives derrière les films présentés.

Guillaume Venne, rencontré sur place, s’est dit visiblement fier du travail de l’équipe drummondvilloise « Présenter un court-métrage dans une véritable salle de cinéma donne tout son sens au travail accompli par chaque équipe. Ce festival prouve que le court-métrage indépendant a toute sa place sur grand écran. »

Avec plus de 200 personnes réunies dans la grande salle du Capitol, cette soirée Tapis rouge a confirmé l’enthousiasme croissant pour ce festival devenu, en seulement trois éditions, un rendez-vous cinématographique de référence dans la région.

Annie Hamel a profité de l’occasion pour remercier les nombreux partenaires ayant contribué au succès de l’édition 2025. Guillaume et Frédéric Verne, Maxime Poirier et toute l’équipe du Cinéma Capitol ont accueilli efficacement la délégation ainsi que les centaines de personnes présentes. Parmi les partenaires ayant pris part à l’événement figurent notamment Planète Bleue Environnement, Chant Nord et Victor Musique, sans oublier l’artiste Monk-E, qui assurera la clôture du festival ce vendredi.

« Ce que vous voyez aujourd’hui, c’est le fruit d’un immense travail collectif, mais rendu possible essentiellement grâce à l’efficacité de Geneviève Biron et d’Isabelle Smith, mieux connue à Drummondville sous le nom de Paparmane », a souligné Annie Hamel, visiblement émue. « Et ce n’est que le début », a-t-elle conclu lors de son allocution.

Alors que la soirée battait son plein, cinéphiles, artistes et artisans ont pleinement profité de cette soirée unique pour célébrer ensemble la puissance du court-métrage. Une soirée mémorable, qui confirme la place grandissante du Festival de Films Indépendants de Drummondville (FFID) dans le paysage culturel québécois… et du cinéma à Drummondville.

Soirée Tapis rouge : Drummondville célèbre le court-métrage avec éclat au Festival de Films Indépendants @ Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55 Tous droits réservés.

Partagez et commentez sur les réseaux sociaux!
Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon
Partagez et commentez sur les réseaux sociaux!