DRUMMONDVILLE
De nombreux parents et enseignants pensent que l’utilisation du téléphone cellulaire en classe est nuisible et constitue une distraction qui nécessite une meilleure supervision et un encadrement plus srict. Le porte-parole du Parti Québécois en matière d’Éducation, Pascal Bérubé, réitère sa position en annonçant qu’il soutient une pétition visant à mieux encadrer l’utilisation du téléphone cellulaire en classe.
Il invite tous les parents d’élèves, le personnel scolaire et plus généralement les citoyens et citoyennes préoccupés par l’usage des appareils électroniques personnels en classe à signer la pétition.
En effet, Pascal Bérubé parraine une pétition réclamant l’encadrement strict de l’utilisation d’appareils électroniques personnels en classe.
Comme le montrent les exemples à l’étranger, cette mesure comporte des effets bénéfiques sur la concentration des élèves en classe et les conditions d’enseignement.
Le député de Matane-Matapédia rappelle que le personnel enseignant réclame en très forte majorité l’adoption de directives nationales à cet effet.
Il rappelle qu’il a déposé une motion et interrogé directement le ministre quant à cette mesure, sans obtenir de réponse claire lors de la dernière session parlementaire.
Selon Pascal Bérubé, il est de plus en plus clair que l’utilisation d’appareils électroniques personnels en classe, dont le téléphone cellulaire, comporte des effets négatifs sur la concentration des élèves et contribue au cyberharcèlement dans les écoles.
« Il y a des exemples à l’étranger de pays où l’on a carrément interdit le cellulaire en classe et parfois même dans les établissements scolaires. Je pense à la France, il y a quelques années, ou aux Pays-Bas, plus récemment. C’est même le cas en Ontario, comme on sait que le gouvernement aime bien regarder de ce côté-là ! Le constat qui ressort de l’encadrement strict du cellulaire en classe, c’est que les élèves et les enseignants en tirent des effets positifs : les jeunes ont plus de facilité à se concentrer et les professeurs, à enseigner. Il n’y a aucune raison de ne pas s’appuyer sur les meilleures pratiques », soutient le député de Matane-Matapédia.
Le porte-parole en Éducation du Parti Québécois souligne également que le personnel enseignant est très largement favorable à l’encadrement, voire à l’interdiction du cellulaire en classe.
« Dès qu’on a vu que le milieu des enseignants était inquiet et réclamait l’encadrement strict du cellulaire en classe, on n’a pas tardé : j’ai demandé au ministre en commission parlementaire ce que son gouvernement comptait faire, j’ai déposé une motion le 30 mai dernier, et chaque fois, le gouvernement a remis la question à plus tard. On veut lui montrer, aujourd’hui, avec l’appui des Québécois, que c’est une question d’une importance capitale pour l’avenir de nos jeunes et pour améliorer les conditions de travail de nos enseignantes et de nos enseignants. Il est temps d’adopter des directives nationales claires », déclare-t-il enfin.
Il est possible de consulter et de signer la pétition en suivant ce lien :
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-10357/index.html