Challenger Banque Nationale de Drummondville – Les trois premières têtes de série toujours au plus fort de la lutte

Challenger Banque Nationale de Drummondville – Les trois premières têtes de série toujours au plus fort de la lutte
© Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

DRUMMONDVILLE

On peut dire que la logique est respectée, jusqu’à présent, au 5e Challenger Banque Nationale de Drummondville.

Yannick Madden et  J.J. Wolf : Photo Challenger Banque Nationale – Crédit photo Jean-Samuel Gauthier

En effet, les trois premières têtes de série du tournoi, le Lituanien Ricardas Berankis, l’Allemand Yanik Maden et l’Estonien Jurgen Zopp ont remporté leur match de troisième tour, jeudi, au Tennis intérieur René-Verrier (TIRV) et sont toujours en lice à l’aube du week-end décisif.

En soirée, devant une autre très bonne foule (482 spectateurs) lors de la séance principale, Maden a disposé, non sans peine, du jeune Américain Jeffrey John Wolf, en des manches de 6-4 et 7-6. « Wolf, 20 ans, que certains observateurs voient se hisser vers le Top 50 de l’ATP, a tout de même fait bonne impression, notamment par la puissance de son service, dont la vitesse dépassait fréquemment les 210 km/h. Au final, toutefois, la patience et le jeu méthodique de Maden lui ont permis de s’imposer, » d’indiquer Bernard Gauthier, bénévole aux communications au Challenger.

Double : un duel de vétérans

Pour clore ce jour 4 du Challenger, les amateurs ont eu droit à un match quart-de-finale du double entre deux paires de vétérans, en l’occurrence les Australiens John Patrick Smith (30 ans) et Matt Reid (29 ans), premières têtes de série, qui faisaient face au Canadien Frank Dancevic (34 ans) et son partenaire Roumain, Florin Mergea (34 ans).

Pour JP Smith, il s’agissait d’une deuxième présence en quelques heures sur le court central, lui qui avait vu son parcours prendre fin en simple un peu plus tôt dans la journée (voir plus loin dans ce texte).

Ce sont finalement Reid et Smith qui ont triomphé 7-5, 4-6 et 10-4 (au bris d’égalité de 10 points), accédant ainsi au carré d’as du double.

Redlicki, trouble-fête

Michael Redlicki, un grand gaucher américain, semble prêt à jouer le rôle de trouble-fête au Challenger Banque Nationale de Drummondville, lui qui vient de s’offrir coup sur coup deux des dix premières têtes de série de cette 5e édition.

Après avoir mérité sa place au tableau principal en écartant son compatriote Roy Smith, il a ensuite poursuivi sa route en éliminant le 9e favori, JC Aragone, pour ainsi obtenir le droit d’affronter, ce jeudi, la 6e tête de série, en l’occurrence le Serbe Nikola Milojevic. Sans complexe, Redlicki a indiqué le chemin de la sortie en deux sets de 6 à 3 et de 6 à 1 à Milojevic.

Zopp passe au tour suivant… mais pas Quiroz

Ridlicki pourra poursuivre sa chasse aux têtes de série, puisque son prochain adversaire sera nul autre que Jurgen Zopp, la 167e raquette mondiale et 3e favori à Drummondville. Puisqu’il est question de Zopp, il avait fait précédemment fait bonne impression en cette journée en éliminant en deux manches consécutives de 6-4 le Français Tristan Lamasine, lequel n’a pas été pour autant une proie facile.

Roberto Quiroz, de l’Équateur, et l’Italien Matteo Viola en sont deux autres qui ne voulaient pas quitter Drummondville avant la fin de semaine, eux qui ont bataillé ferme durant plus de deux heures pour faire un maître. Quiroz, 4e favori et 176e au classement de l’ATP, a finalement rendu les armes au terme d’une bataille endiablée nécessitant trois sets devant le grand gaucher au service peu orthodoxe qui a eu gain de cause par des pointages de 4-6, 6-3 et 6-4.

Vincent Millot et Arthur De Greef. © Photo Éric Beaupré. Tous les droits réservés.

Un autre affrontement qui a nécessité trois manches est celui opposant le Français Vincent Millot et le Belge Arthur De Greef. Devant des estrades bien garnies au Tennis intérieur René-Verrier (TIRV), c’est finalement le joueur belge, 183e raquette mondiale et 5e favori, qui a eu le dernier mot, non sans peine celui-là aussi, et ce, par des pointages de 6-4,  5-7 et 6-3.

Trois manches ont également été nécessaires pour départager entre le Danois Mikael Torpegaard et le Néerlandais Gijs Brouwer. Fidèle à ce qu’il avait démontré lors de ses deux premiers affrontements en sol drummondvillois, Brouwer s’est démené jusqu’au bout de ses limites, mais il a dû accepter la défaite, Torpegaard l’emportant 7-6, 6-7 et 6-4.

Berankis passe aussi

Grâce à sa victoire, Torpegaard aura l’opportunité d’ajouter un grand nom à son palmarès, vendredi soir, puisque son prochain adversaire sera nul autre que le 1er favori du tournoi, en l’occurrence Ricardas Berankis. Le bouillant Lituanien, a d’ailleurs fait sa deuxième présence sur le court central du TIRV ce jeudi après-midi. La 95e raquette mondiale n’a pas trop peiné devant le Kaichi Uchida, un Japonais apparaissant tout de même au 282e rang du classement de l’ATP, qu’il a éliminé en deux manches de 6-0 et 6-4. Berankis a notamment réussi une dizaine d’aces au cours de l’affrontement.

En fin d’après-midi, l’un des préférés du public drummondvillois et champion de 2015, l’Australien John Patrick Smith, 8e tête de série, s’est incliné en des manches de 7-6, 5-7 et 3-6 devant le Dominicain Roberto Cid Subervi (10) au terme d’une longue bataille qui a duré deux heures, 28 minutes.

L’action reprendra à 11h vendredi au TIRV. On passe de plus en plus aux choses sérieuses avec, entre autres, la présentation des quarts-de-finale en simple.

 

Éric Beaupré
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