DRUMMONDVILLE
Édouard Biron-Larocque en clôture d’une quatrième édition réussie des Rendez-vous Québec cinéma de Drummondville © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
C’était le dernier soir de tapis rouge, alors que le cinéma présentait six courts-métrages, dont celui mettant en vedette le jeune et non moins grand acteur drummondvillois Édouard Biron-Larocque, « Tenir le phare », réalisé par Thomas Soto.
Ce film relate la vie du grand-père de Thomas Soto, atteint de la maladie d’Alzheimer. L’homme a été un phare dans la vie du jeune et prometteur réalisateur, qui a su s’entourer de grands noms comme Jacques L’Heureux et Édouard Biron-Larocque.
Autant la réalisation que le jeu des acteurs ont permis d’en faire un film touchant, qui était tout indiqué pour clore de belle façon cette quatrième édition des Rendez-vous Québec Cinéma, à Drummondville.
En entrevue au Vingt55, Édouard Biron-Larocque a tout d’abord rappelé sa fierté de fouler le tapis rouge à nouveau à Drummondville afin de faire voir et connaître ses talents au public drummondvillois, qui l’a vu grandir et s’accomplir au petit comme au grand écran.
Notre fier et dynamique représentant drummondvillois du septième art et acteur accompli a livré une performance touchante alors qu’il jouait au côté de Jacques L’Heureux, une idole pour lui, a-t-il rappelé. « J’ai écouté Passe-Montagne dans la célèbre série pour enfants », a-t-il commenté, soulignant au passage le privilège qu’il avait eu de jouer à ses côtés dans ce court-métrage.
Par ailleurs, notons qu’Édouard Biron-Larocque est en nomination pour ce rôle dans la catégorie acteur principal, dans le cadre des Nova Star Awards 2022, qui seront donnés le 11 juin prochain, à Toronto.
Édouard Biron-Larocque incarne le petit-fils de l’homme souffrant d’Alzheimer. Le film immortalise au grand écran le souvenir d’un grand-père aimé, « celui qui a été un phare » dans la vie du jeune réalisateur, Thomas Soto, comme l’a mentionné ce dernier avec émotion et fébrilité. Tout en lui rendant hommage, le but du film consistait également à rappeler les effets dévastateurs pour les proches et ceux qui doivent composer avec une personne souffrant d’Alzheimer. Dans le film, le petit-fils tente, de son mieux, d’être un soutien, un refuge pour son grand-père, interprété par Jacques L’Heureux, alors que la pellicule de sa mémoire brûle et s’efface doucement comme le mentionnait Thomas Soto rappelant la réalité de son grand-père.
Le réalisateur Thomas Soto et l’équipe du court-métrage Tenir le phare © Crédit photo Eric Beaupré / Vingt55. Tous droits réservés.
Une quatrième édition réussie à Drummondville et un défi relevé, tout comme la qualité des films présentés à Drummondville.
Le défi était de taille pour la directrice du cinéma Capitol, Annie Hamel, hôte de cette quatrième édition. Mme Hamel n’a pas manqué de remercier le public, composé de ceux et de celles qui se sont donné rendez-vous dans les salles pour accueillir cette quatrième édition et les différents films, courts-métrages, acteurs et réalisateurs lors des tapis rouges. Elle a de plus souligné la généreuse collaboration de l’équipe des Rendez-vous Québec cinéma, comme celles des nombreux partenaires de Drummondville, députés, médias, ainsi que la Ville de Drummondville, qui ont fait de cette édition une réussite. Drummondville se place assurement comme un incontournable et reussite pour une quatrième année des Rendez-vous Québec Cinéma et pour le cinéma québécois.
Tenir le Phare, un court-métrage de Thomas Soto