DRUMMONDVILLE
Alors que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) estime qu’il faudra construire 1,2 million de nouveaux logements au Québec d’ici 2030, divers obstacles freinent le développement immobilier. Parmi ces défis figurent la pénurie de main-d’œuvre, la hausse des coûts de construction et un manque d’incitatifs fiscaux.
Quatre axes prioritaires pour agir
Afin d’accélérer la construction de logements et d’assurer une meilleure accessibilité au marché immobilier, les quatre associations soumettent huit recommandations, regroupées sous quatre grandes priorités :
Exemption de la TVQ : Encourager la construction de nouveaux logements en réduisant le fardeau fiscal des promoteurs.
Investissements dans les infrastructures en eau : Débloquer des fonds pour moderniser les infrastructures municipales, essentielles à l’aménagement de nouveaux projets immobiliers.
Accès à la propriété : Mettre en place des mesures facilitant l’accès des ménages québécois au marché immobilier.
Rénovation du parc locatif : Soutenir financièrement les propriétaires pour la rénovation et la modernisation des immeubles locatifs.
Un besoin de 45 milliards $ pour les infrastructures
L’un des enjeux majeurs soulevés concerne le déficit des infrastructures en eau. Plusieurs municipalités sont désormais contraintes d’imposer des moratoires sur le développement immobilier, faute de capacités suffisantes pour l’approvisionnement et le traitement de l’eau. Selon les estimations, près de 45 milliards de dollars seraient nécessaires pour moderniser ces infrastructures et permettre la poursuite du développement résidentiel.
En proposant ces mesures, l’ACQ, l’APCHQ, l’IDU et la CORPIQ espèrent voir le gouvernement prioriser des solutions efficaces et durables pour contrer la crise du logement et dynamiser l’économie québécoise.