De plus en plus d’opossums en Montérégie, gagnera-t-il du terrain jusqu’au Centre-du-Québec ?

De plus en plus d’opossums en Montérégie, gagnera-t-il du terrain jusqu’au Centre-du-Québec ?
Opossums de Virginie © Crédit photo Météo média / Tous droits réservés.

DRUMMONDVILLE

Présent dans le sud du Québec depuis au moins deux décennies, l’opossum de Virginie se rapproche de plus en plus des grandes villes, certains opossums ont été appecus en Montérégie non loin du Centre-du-Québec. 

Vos poubelles ont fait les frais d’un visiteur nocturne ? Les ratons laveurs ne sont peut-être pas les coupables cette fois-ci…

En effet, un nombre croissant de résidents de la Rive-Sud de Montréal et de la Montérégie ont indiqué avoir aperçu des opossums de Virginie, aussi appelés opossums d’Amérique du Nord, sur leur terrain ce printemps.

Des opossums dans le secteur de Drummondville ?

Selon certains Drummondvillois la réponse est, oui, certains citoyens rapportent en avoir aperçu dans le secteur sud de Drummondville.

L’opossum est un petit omnivore vivant sur le continent américain, classé dans l’ordre des Didelphimorphia et de la famille des Didelphidés. L’espèce la plus connue est l’opossum de Virginie également appelé sarigue. Ils sont quasiment les seuls marsupiaux à vivre hors de l’Océanie.

Une expansion vers le nord

Initialement, on retrouvait ces marsupiaux principalement chez nos voisins du Sud, soit aux États-Unis ainsi qu’au Mexique et en Amérique centrale. Cependant depuis l’an 2000, ceux-ci ont commencé à s’installer dans le sud du Québec.

Des hivers plus doux leur ont donné l’occasion de poursuivre leur expansion au cours des années suivantes. Cette année, plusieurs de ces spécimens ont été aperçus dans la région de la Montérégie.

Faut-il le craindre ?

Selon l’Avis de plusieurs, l’opossum de Virginie n’est pas réputé pour être très agressif. Toutefois, comme pour beaucoup d’animaux, il peut mordre s’il se sent menacé. Par ailleurs, étant un animal considéré comme semi-nomade, il n’a pas tendance à causer des dommages importants à des cultures puisqu’il se déplace régulièrement.

Au cours des dernières années, plusieurs messages erronés ont circulé à travers certains médias et réseaux sociaux à l’effet l’opossum d’Amérique serait immunisé contre la maladie de Lyme parce qu’il mange une très grande quantité de tiques, cependant cette information est fausse.

Porteur de maladie et mangeur de tiques. 

De fausses croyances sur l’animal, en effet, la croyance que l’opossum aide à contrôler la maladie de Lyme provient d’une mauvaise compréhension d’une étude qui remonte à 2009, réalisée en laboratoire sur quelques espèces et spécimens animaux. Les chercheurs ont noté que l’opossum, comme l’écureuil gris, serait moins tolérant à la présence de tiques installées dans sa fourrure, forçant l’animal à en faire régulièrement et très méticuleusement le toilettage en mangeant les tiques. Ce qui n’en fait donc pas un spécialiste de l’éradication des tiques contrairement à la croyance populaire s’entendent à dire plusieurs spécialistes sur la question

Certaines personnes pourraient être tentées de l’amadouer et de l’approcher. Toutefois, il est déconseillé de le faire, car l’opossum peut être porteur de plusieurs parasites. De plus, même si ce marsupial consomme les tiques qu’il trouve dans sa fourrure, la rumeur voulant que sa présence aide à contrôler la maladie de Lyme s’est révélée fausse. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec a d’ailleurs publié un communiqué à ce sujet, en 2021.

Votre section vidéo d’information locale – Vingt55

Espace vidéo partenaire vingt55 

Comment l’éloigner

Si vous ne souhaitez pas que votre maison soit une halte à opossums, voici quelques conseils pour tenir ceux-ci loin :

Assurez-vous que vos poubelles soient hermétiquement fermées.

Inspectez et colmatez tout endroit qui pourrait servir d’abri. Par exemple : grenier de garage, dessous de cabanon, etc.

Évitez de laisser la nourriture, destinée à vos animaux domestiques, à l’extérieur.

Laissez une lumière extérieure allumée la nuit.

Si jamais vous trouvez un opossum blessé ou mort, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec vous demande de le déclarer à SOS Braconnage au numéro sans frais 1 800 463-2191 ou par courriel à centralesos@mffp.gouv.qc.ca.

Éric Beaupré
PHOTOREPORTER
PROFILE

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

Les derniers articles

Faits divers

Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

facebookyoutube-icon

Installez l'appli Vingt55

Installer l'appli Vingt 55
×