De fait, ces états financiers indiquent un excédent des revenus sur les dépenses de l’ordre de 4,6 M$ au 31 décembre 2022, ce qui correspond, à titre de comparaison, à un surplus de 1647 $ pour un particulier gagnant 50 000 $ par année.

Conséquemment, les membres du conseil municipal ont opté pour poursuivre les initiatives mises de l’avant en matière de logement social et communautaire et de développement économique, tout en passant de la parole aux actes quant à l’adaptation aux changements climatiques.

Au dire de la mairesse de Drummondville, ces enjeux touchent tous d’une manière ou d’une autre la population drummondvilloise et font écho aux objectifs du Plan stratégique 2023-2027 de l’organisation.

« En 2023, le contexte économique et financier demeure fragile, il est vrai. Toutefois, cela n’entachera en rien ma détermination à trouver les solutions qui nous permettront de livrer les projets dont la population a besoin. Le travail continue donc, mais en gardant toujours en tête la capacité de payer de notre monde. Notre approche sera toujours audacieuse, mais responsable. Nous continuerons à investir pour vous, pour nos enfants, sans jamais toutefois hypothéquer l’héritage financier que nous leur lèguerons », a déclaré Stéphanie Lacoste.

Revenus et dépenses

En ce qui concerne les revenus, l’exercice financier 2022 aura permis à la Ville d’enregistrer des recettes de l’ordre de 150 M$, soit quelque 7 % de plus que les prévisions budgétaires. Cette croissance des revenus s’explique par une deuxième année exceptionnelle de suite quant aux droits de mutation perçus par la Ville (3,3 M$ de plus que ce qui était anticipé).

Du côté des dépenses, elles étaient de l’ordre de 145,4 M$ au 31 décembre dernier, un résultat supérieur de près de 4 % par rapport aux prévisions. Cet écart est notamment attribuable à l’opportunité saisie de rembourser plus rapidement la dette à long terme de la Ville.

D’ailleurs, la dette à la charge de l’ensemble des contribuables drummondvillois inscrite aux états financiers 2022 est de 154,5 M$. En y ajoutant la dette de secteurs (20,7 M$), la dette totale nette à long terme de la Ville de Drummondville représentait donc une somme de 175,2 M$ le 31 décembre dernier.

« Cette évolution de l’endettement de la Ville suit une planification stricte et prévue au cadre financier. Nous suivons un plan avec une vision 2040 qui vise une progression contrôlée de la taxation, des investissements soutenus et responsables dans nos infrastructures, tout comme un contrôle de l’endettement net à long terme et du service de la dette », a insisté la mairesse de Drummondville.

D’autre part, notons que l’année 2022 aura été faste au chapitre des investissements municipaux, des projets importants ayant été réalisés aux quatre coins de la ville. En effet, les états financiers de la dernière année montrent des investissements de l’ordre de 68,8 M$, soit 37 % de plus que la moyenne des cinq années précédentes. De cette somme, pas moins de 27,3 M$ ont été défrayés par Québec, Ottawa ou par d’autres bailleurs de fonds, ce qui représente autant d’économies pour les contribuables drummondvillois qui bénéficient ainsi d’un important retour sur leur argent.

« Nos équipes redoublent d’efforts pour réduire toujours davantage le fardeau des citoyennes et des citoyens de Drummondville, notamment en demeurant à l’affût des aides financières existantes », a souligné la mairesse Stéphanie Lacoste, en précisant que les principaux projets d’investissements en 2022 ont été les travaux à la nouvelle usine de traitement de l’eau potable (31,8 M$), les infrastructures de rue, d’aqueduc et d’égout (25,8 M$), les parcs, espaces verts et installations de loisirs (2,8 M$) et le développement de l’écoquartier Fortissimo (2,1 M$).

Par ailleurs, soulignons que le dépôt des états financiers 2022 de la Ville de Drummondville a été l’occasion de relever que le plus récent profil financier réalisé objectivement par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation est une fois encore reluisant et élogieux envers l’organisation municipale.

Concrètement, les résultats montrent notamment qu’à Drummondville, les dépenses par résidence sont près de 17 % plus basses que la moyenne des villes de taille comparable au Québec, et ce, pour une offre de services municipaux semblable.

« Ce que ça veut dire, c’est que d’offrir les mêmes services coûte moins cher ici qu’ailleurs, et ça, c’est tout à l’honneur de notre organisation et de ses équipes.
Notre taux d’endettement figure également très bien face à celui des villes de taille comparable. Il s’agit-là d’autant d’exemples qui démontrent hors de tout doute la bonne santé financière de Drummondville, et que l’argent des contribuables est bien investi », a insisté Mme Lacoste.